Tribal Quest : Retour de Papouasie-Nouvelle-Guinée

Tribal Quest : Retour de Papouasie-Nouvelle-Guinée

Nous venons de conclure notre expédition de Tribal Quest en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où nous avons vécu une aventure incroyable en documentant les histoires familiales des tribus reculées.

Nous nous sommes rendus dans cinq tribus différentes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée où nous avons vécu et travaillé avec les familles locales afin de préserver leurs histoires uniques pour les générations futures.

Ce voyage a été la deuxième expédition de notre projet Tribal Quest. Découvrez notre initiative sur le site Web de Tribal Quest.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée est l’un des endroits les plus multiculturels de la planète. Avec 7 millions de personnes réparties sur une superficie de 460 000 kilomètres carrés, les tribus vivent isolées les unes des autres, séparées par les forêts, les rivières et les montagnes.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée est restée isolée du reste du monde pendant très longtemps ; beaucoup de tribus n’ont pas eu de contact avec des étrangers jusque dans les années 1970. En conséquence, la plupart des traditions locales variées sont à la fois anciennes et tout à fait uniques dans leur région d’origine. Nous avons eu la rare opportunité d’observer de l’intérieur les traditions et les légendes familiales des différents clans où nous nous sommes rendus.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée abrite plus de 800 tribus distinctes, et chaque communauté a sa langue et ses propres coutumes.

Nous avons été honorés d’avoir été accueillis si chaleureusement dans ces communautés. Nous avons été traités comme des invités de marque partout où nous sommes allés.

Toutes les communautés que nous avons visitées étaient enthousiastes à l’idée de documenter leur patrimoine familial. Beaucoup ont des règles uniques de lignée en ce qui concerne le mariage et l’héritage foncier. Pour cette raison, la documentation des histoires familiales leur est essentielle. En outre, prouver leur patrimoine à travers les arbres généalogiques est nécessaire pour l’acquisition de droits fonciers du gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée, et assurer la survie financière ultime de leurs communautés.

Bien qu’il ait fallu parfois un travail acharné pour dresser les généalogies en démêlant les relations familiales complexes entre les membres du clan, nous avons réussi à construire leurs arbres généalogiques et à documenter leurs histoires familiales de la façon la plus précise possible.

Les communautés que nous avons visitées ont une grande idée de la famille et du patrimoine, comme en témoigne un grand nombre de droits de succession et de règles locales intéressantes sur les lignées. Par exemple, les enfants sont souvent adoptés de façon transparente. Les parents adoptifs prennent simplement en charge l’enfant adopté sans passer par les voies légales officielles, et l’enfant devient un membre à part entière de la famille. Les raisons de l’adoption varient mais elles découlent souvent d’un désir de faire une faveur, soit à la famille biologique, à la famille adoptive, ou à l’enfant lui-même. Si la famille biologique a subi une série de tragédies – comme la perte de plusieurs enfants – alors une autre famille leur donnera un enfant pour leur permettre de construire « une nouvelle lignée ». Si un jeune couple ne peut pas avoir d’enfant, un frère ou une sœur peut donner au couple son propre enfant afin qu’ils puissent aussi continuer leur lignée familiale.

Bonnie, un ancien de la tribu Karim dont l’histoire familiale a été documentée, nous a parlé de l’adoption de son premier enfant, Raphaël. L’adoption a eu lieu quand Bonnie était un jeune homme célibataire. Les parents de Raphaël étaient endettés et ne pouvait pas prendre soin de lui, de sorte que Bonnie l’a pris avec lui et l’a élevé comme son propre enfant. Après que Bonnie a épousé sa femme Joane, ils ont continué à élever Raphaël ensemble, mais ils n’ont pas pu avoir d’enfant. En voyant combien ils étaient tristes, la sœur de Bonnie leur a donné une fille pour qu’il ait un deuxième enfant.

Le projet de Tribal Quest et notre visite en Papouasie-Nouvelle-Guinée ont été récemment mis en vedette sur la chaine 10 israélienne. Le reporter Itay Vered a accompagné l’équipe de MyHeritage en Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’a suivie pendant que celle-ci documentait les cultures et les traditions de ces tribus reculées.

Regardez la première partie de la vidéo (en hébreu avec sous-titres en anglais) pour voir notre équipe à l’œuvre, éviter les crocodiles, goûter les spécialités locales, et faisant connaissance avec les populations de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La deuxième partie (en hébreu avec sous-titres en anglais) donne une vue plus approfondie de la vie quotidienne, des rituels et des célébrations de la tribu Owolka.

Quelques semaines après notre première visite, nous sommes retournés en Papouasie-Nouvelle-Guinée, avec des dizaines de cadeaux, des graphiques d’arbres généalogiques et des photos imprimées pour toutes les familles.

Sur la photo ci-dessous, vous pouvez voir des personnes découvrir le graphique solaire de MyHeritage de leur arbre généalogique.

Certaines familles n’avaient jamais possédé de photos de famille et elles étaient ravies de les montrer aux autres, y compris les enfants !

Actuellement les traditions des populations tribales risquent de disparaitre. Attirés par la modernisation, les jeunes générations se tournent vers l’Occident, en adoptant des modes de vie modernes et abandonnent les traditions de leurs ancêtres. L’accent mis sur la famille va au-delà des liens du sang dans les régions rurales de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, et nous avons été honorés d’avoir été reçu comme une famille par tant de personnes dans ces communautés.

Nous sommes impatients de partager tout le contenu de Tribal Quest avec vous. Le matériel de la Papouasie-Nouvelle-Guinée sera bientôt ajouté au site Web de Tribal Quest, qui s’ajoutera aux histoires familiales que nous avons déjà documentées durant l’expédition en Namibie. Nous préparons déjà le prochain chapitre de Tribal Quest !

Commentaires

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  • NOUYA Bethel J.

    7 août 2016

    It is wonderful to save people’s memory.
    When will you plan to reach Cameroon.
    My village is Maha – Bazou sub-division in the NDE division. The community will soon disappear as people are moving to city, after families have been dismantled by the war.