Article très intéressant et signe que les choses évoluent en matière de digitalisation des documents historiques, tels que registres civils et autre registre ecclésiastiques. Je suis moi-même bloqué depuis quelques années dans mes recherches puisque aucun registre civil (naissances, mariages, décès) antérieur 1809 n’existe plus pour les abruzzes (Pescara et Chieti dans mon cas pour la commune de Caramanico Terme). Les enregistrements paroissiaux sont la prochaines étapes, mais la recherche sera longue vu la non-existence de documents scannés (à ma connaissance en tout cas).
Je continue à chercher et je pense que MyHeritage ne peut plus beaucoup m’aider, par contre si quelqu’un a des pistes….merci d’avance.
Il y a quelques semaines, une bonne nouvelle est arrivée de l’Italie du Sud : la mise en ligne de quatre siècles de registres paroissiaux par les archives historiques diocésaines de Reggio Calabria-Bova. C’est l’occasion d’en discuter avec Arnaud Manuardi, président de l’association Racines Italiennes.
Peut-on s’attendre à ce que d’autres archives italiennes suivent l’exemple des archives diocésaines de Reggio Calabria ?
Ce qui arrive aujourd’hui avec la mise en ligne de ces archives est une grande chance pour mes recherches personnelles et une lueur d’espoir pour ceux qui effectuent des recherches en Italie. Jusqu’à présent j’avais fonctionné avec les dépouillements systématiques qui avaient été mis en ligne par un des collaborateurs du projet, ami et sans doute cousin par alliance, Ben Van Rijswijk, pour ce type d’archives. Une pétition sur le site Change.org a circulé l’an dernier pour demander la mise en ligne d’archives ecclésiastiques. Un tel projet montre que la demande a été entendue.
Les archives historiques diocésaine de Reggio Calabria-Bova ont annoncé en décembre dernier avoir mis en ligne 2035 registres paroissiaux couvrant près de quatre siècles avec les baptêmes, les mariages et les sépultures de 109 paroisses dont 57 sont urbaines. Ce sont plus de 300.000 images originales qui sont désormais disponibles pour la période allant de 1589 à 1945. Dans le cadre du projet ENArC (Réseau européen sur la coopération archivistique), ces images, accompagnées de descriptions, ont été publiées sur le portail Monasterium.net.
Grâce à ce travail je suis sur le point de pouvoir rattacher deux branches de ma généalogie personnelle. En effet, mon arrière-grand-mère et sa sœur ont épousé chacune un MANUARDI. On m’a toujours dit que ces MANUARDI, Antonio (mon arrière-grand-père) et Basilio (époux de la sœur de mon arrière-grand-mère), n’avaient aucun lien de parenté. Je m’étais toujours dit qu’un jour je prouverais le contraire ; c’est donc presque chose faite.
Quelles sont les nouveautés du côté de l’association Racines Italiennes ?
2017 a été une année de réflexion pour l’évolution du site de Racines Italiennes. J’ai moi-même fait une reconversion professionnelle pour devenir webdesigner. Il me faut maintenant préparer mon diplôme. Cette année 2017 a été aussi l’année de la parution du livre intitulé ‘Sur Brassens et « autres » enfants d’Italiens’ auquel j’ai collaboré en écrivant un chapitre sur mes recherches, mes origines italiennes et la perception de celles-ci par moi-même et les personnes qui traversent ou ont déjà pu faire partie de ma vie. Nous participons depuis octobre avec le musée historique lorrain à Nancy à une exposition intitulée Lorrains sans frontières.
2018 sera, je l’espère, l’année du renouveau pour le site de Racines Italiennes avec la mise en place des réflexions faites. Celles-ci visent des projets collaboratifs. Le site devrait également permettre aux adhérents d’offrir un accès, personnalisé et limité aux membres de leurs familles, aux recherches qu’ils auraient pu mettre sur leur espace personnel. Nous participerons les 2 et 3 juin prochains au Salon de la Généalogie et du Patrimoine organisé par le Cercle Généalogique de Saint-Dié et sa Région à l’occasion de ses 30 ans. Nous y serons pour aider les gens qui le demanderont et j’espère pouvoir présenter ma généalogie personnelle aux visiteurs, à ma famille et à mes amis. Enfin, en ce qui nous concerne, en cette année nous fêterons nos 20 ans d’existence officielle.
LANDOIS Michele
23 janvier 2018
Bravo pour cet article,il est vrai qu’il est très difficile d’avoir des actes en Italie avant 1840,je fais moi-même des recherches sur le Piemont,valle de la Stura à Sambuco et j’ai beaucoup de mal…