Un autre conseil aux généalogistes amateurs: Ne croyez JAMAIS les données d’un arbre, sans avoir tout contrôlé, vérifié avec les Archives (familiales et/ou Départementales. Car en effet beaucoup de généalogistes amateurs, reprennent ce qui est écrit dans d’autres arbres : Or Nombreux sont les cas d’erreurs, d’omissions etc.
pour résumer : TOUJOURS vérifier, contrôler au vu des micro fiches des Archives Départementales…
Entretien avec Cécile Alexandre, généablogueuse de ‘Gamory. Histoire, Culture & Loisirs’
- De Elisabeth


Dans le cadre de notre rubrique sur les acteurs de la généalogie, nous vous présentons aujourd’hui Cécile Alexandre, généablogueuse de ‘Gamory. Histoire, Culture & Loisirs’. Etudiante en Histoire, et malgré un emploi du temps bien chargé puisqu’elle prépare le concours d’agrégation, elle partage dans son blog sa passion pour l’Histoire et la généalogie.
Présentez-vous en quelques lignes.
Je m’appelle Cécile Alexandre, j’ai 23 ans et j’habite en Ile-de-France ; j’ai fait deux années de recherches en histoire de la famille dans le cadre de mon Master à Paris IV Sorbonne. Mon mémoire est une étude du parrainage aux XVIIIe et XIXe siècles dans une ville, Charleville, aujourd’hui Charleville-Mézières. Je tiens un blog pour partager ma passion pour l’Histoire et la généalogie.
Quelle est votre activité actuelle ?
Je suis étudiante à Paris IV Sorbonne. Je prépare actuellement mon agrégation.
Comment est né votre intérêt pour la généalogie ?
Il y a quelques années, paradoxalement, je n’étais pas très attirée par la généalogie, qui me paraissait très complexe et longue à reconstruire (ce qui n’est pas tout à fait faux). L’intérêt est en fait né de mon travail dans le cadre de mon mémoire ; j’ai reconstruit 27 familles sur le XVIIIe siècle pour mon étude et j’ai manipulé beaucoup d’actes de registres paroissiaux. En regardant les pratiques du parrainage, j’ai remarqué que, outre que les parrains et marraines sont choisis de plus en plus dans la famille au cours des XVIIIe et XIXe siècles, leur choix pouvait aussi varier selon les familles et être un véritable élément de la culture familiale. Après ce travail, j’avais donc envie de voir ce qu’il en était des pratiques du parrainage de mes ancêtres ; de fil en aiguille, la curiosité grandit et c’est toute ma généalogie que j’ai eu envie de faire. Je suis particulièrement à la recherche de détails sur la vie quotidienne et j’essaie de retracer des parcours individuels.
Quelle est la ou les découvertes les plus marquantes que vous avez faites sur votre famille ?
La découverte la plus marquante que j’ai faite concerne une de mes arrière-arrière-grand-mères maternelles, Marie Sogno ; elle était italienne, née de parents originaires du Nord de l’Italie, mais elle est née dans une petite localité du département de Constantine, en Algérie française. Après avoir rencontré son mari en Italie, elle s’est installée près de Lyon et grâce à la loi du 26 juin 1889, elle a pu acquérir la nationalité française en 1928. Cela m’a beaucoup marqué car j’ai été touchée de voir que l’histoire de mon aïeule rencontrait ce que l’on apprend de l’Histoire de France à l’université. En plus, née en 1880, Marie Sogno est décédée en 1971 : elle a dû voir tant de choses au cours de sa vie !
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre blog ?
J’ai créé un blog sur l’Histoire car j’ai envie de partager ma passion avec tous ceux qui seraient curieux et intéressés par l’Histoire ; mon projet est aussi pédagogique : j’aimerais donner des pistes pour la faire découvrir aux plus jeunes et aux plus petits. J’ai longtemps hésité à parler de la généalogie et de l’histoire de la famille car je suis encore au début de mon arbre et je ne savais pas si mon travail universitaire pouvait vraiment aider les généalogistes. Finalement, dans le cadre du ChallengeAZ, j’ai participé en écrivant des articles sur des thèmes d’histoire de la famille ou sur l’histoire des sources que l’on est amené à consulter et quand je le pouvais, je mettais ainsi en perspective mes découvertes dans ma généalogie.
Cet événement a été très fructueux, j’ai découvert beaucoup de choses grâce aux généablogueurs et je vais continuer à faire des articles qui mêlent généalogie et histoire de France (ou d’ailleurs). Je continuerai aussi à faire des articles d’Histoire générale pour faire découvrir des moments, des lieux, ou des personnages moins connus.
Un conseil pour les généalogistes débutants ?
Je donnerais un conseil simple, surtout quand on débute avec les actes des registres paroissiaux ou d’état civil : noter systématiquement toutes les informations, notamment en ce qui concerne les acteurs : pour un baptême par exemple, notez les parents, le baptisé, mais aussi qui est le prêtre, et surtout qui sont les parrains ! Les témoins en général sont très importants pour saisir la vie sociale de vos ancêtres ; vous serez peut-être surpris de rencontrer toujours les mêmes personnes ou au contraire d’en voir toujours de différentes ! Notez, car vous ne savez jamais de quoi vous aurez besoin plus tard et, en plus, cela évite souvent des allers-retours qui prennent beaucoup de temps.
Durigon
3 août 2014
nous avons souvent des descendants italiens qui sont naturalisés
c’est mon cas des deux cotés d’ailleurs .
la généalogie permet de retrouver ça, mais ce qu’il manque souvent c’est d’avoir un traducteur a moins de parler plusieurs
langues.