La quête de Michèle sur les traces de sa famille maternelle

La quête de Michèle sur les traces de sa famille maternelle
Michèle Boeckx

Michèle Boeckx

Il y a des gens qui commencent leurs recherches généalogiques pour répondre à des questions qui les ont poursuivies toute leur vie. Michèle Boeckx, utilisatrice belge de MyHeritage fait partie de ceux-là. Elle a entrepris ses recherches, poussée par le désir de reconstituer différents pans de son histoire familiale.

Nos lecteurs se souviendront sans doute que Michèle avait évoqué lors de la Journée Internationale de la Femme deux figures féminines de sa famille : sa grand-mère maternelle, Martha Florence de Sutter qui durant la Seconde Guerre mondiale prit le risque de cacher des Juifs dans sa cave, et sa mère, Joan Margarete Farnworth, anglaise, qui a la même époque, travaillait dans les services administratifs de la Royal Air Force.

L’événement familial à l’origine de sa quête concerne ses parents.

Les parents de Michèle se rencontrèrent en Angleterre pendant la Seconde Guerre mondiale. Son père était belge, et ensemble ils partirent au Congo belge en 1943, (l’actuelle République démocratique du Congo), dans la province du Kasai exactement, lors de la répression de la révolte de la garnison de Luluabourg.

Michèle naquit quelques années plus tard à Léopoldville (actuelle Kinshasa) et grandit à Coquilhatville (actuelle Mbandaka) dans la province de l’Equateur. Lorsqu’elle avait sept ans, ses parents se séparèrent et sa mère repartit au Kasai. Par la suite Michèle ne revit sa mère qu’épisodiquement. Elle fut élevée par son père à Mbandaka où elle vécut jusqu’en 1974.

Elle commença sa quête il y a plusieurs années avec ce qu’elle savait, c’est-à-dire très peu. Elle a établi à ce jour un arbre de presque 200 noms, ce qui est loin d’être suffisant.

Au stade actuel de ses recherches, le côté maternel de sa famille reste encore une énigme. ‘Ma maman étant partie quand j’avais 7 ans, toutes ses photos ont été détruites. Je n’ai donc quasiment rien d’elle sauf la mémoire de ce que j’ai vu et entendu et mon acte de naissance. Un enfant de 7 ans n’oublie pas sa maman’ confie Michèle. Elle sait toujours très peu de sa mère, de ses grands-parents et arrière-grands-parents anglais. Elle a une seule photo de ses grands-parents anglais, et une adresse qu’elle a réussi à obtenir il y a plusieurs années. Ils habitaient à Accrington dans le Lancastre.

George et Lucy Farnworth dans les années 50

George et Lucy Farnworth dans les années 50

Elle n’a pas encore identifié le nom de jeune fille de sa grand-mère, Lucy Eveline Farnworth. Celle-ci lui avait raconté un jour que son père (c’est-à-dire un arrière-grand-père de notre utilisatrice) était parti aux Etats-Unis alors que sa femme était enceinte. Il ne donna plus de nouvelles. De lui, Michèle seulement qu’il serait devenu ‘journaliste d’un grand journal’. L’imminent accès au recensement américain de 1940 sur MyHeritage lui permettra peut-être de retrouver sa trace.

Michèle apprécie le côté international de MyHeritage. ‘Il y a beaucoup de possibilités de recherches. Le site est multilingue et couvre plusieurs pays’, déclare t-elle. Ses recherches couvrent la Belgique, la RDC, la France, l’Angleterre et les Etats-Unis. Elle a bon espoir de retrouver des parents inconnus, notamment grâce aux Smart Matches. ‘J’ai l’intuition qu’il y a des histoires formidables dans mon arbre.’

‘Mon compagnon de vie a aussi commencé son arbre et nous avons mutuellement inclus nos données. De son côté il y a du travail à faire du côté de l’Allemagne, la Hollande et la Belgique. Lui a choisi la version néerlandaise pour son site, moi je suis sur le site en français’ déclare Michèle.

Sa persévérance est particulièrement stimulante pour les nombreuses personnes dans le monde entier qui sont, comme elle, freinées dans leurs recherches par un manque de documents et d’information.

Michèle a encore beaucoup à faire et à trouver ; elle est notamment en quête de photos de sa maman, Joan Margarete Farnworth. MyHeritage permet aux gens de construire leur arbre généalogique, d’en savoir davantage sur leur histoire familiale, de retrouver des parents et de rester en contact avec leurs parents. Peut-être un de nos lecteurs a connu sa maman.

Nous remercions Michèle d’avoir partagé cette histoire avec nous, et nous lui souhaitons de fructueuses recherches avec MyHeritage. Si vous désirez nous raconter votre histoire, veuillez me contacter à elisabeth@myheritage.com.

Commentaires

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  • dartois

    28 mars 2012

    es ce que vous etes mde COCHIN ????

  • Willem Vermeire

    2 décembre 2015

    J’ai trouvé l’acte de naissance de sa mère à Accrington…la grande-mère s’appelle Killeya !
    Sa grand-mère côté père était une nièce de ma mère !

    Baptism: 2 Dec 1923 Sacred Heart, Accrington, Lancs.
    Margarita Joanna Farnworth –

    filia Georgii Farnworth & Luciae Evelynae (formerly Killeya)
    Born: 13 Nov 1923
    Abode: 20 Richmond St.
    God Parents: Joseph Killeya, Patrinus; Catherina Cramer, Matrina
    Notes: Ipsa anno 1943 die 1 mensis Martii matrimonium contraxit cum Lucien Boeckx
    filio Josephi et Marthae Boeckx praesentibus testibus Joanne Hyatt et Joanna Killeya
    in ecclesia hac Ssmi. Cordis apud Accrington [signed] J. P. McConnell S.J.
    Parents’ Marriage Status: Married
    Confirmation Name: Maria
    Confirmation Sponsor: Maria Blake
    Confirmed By: Illmo. et Revmo. Dom Thoma Epo. Salfordiensi
    Date Confirmed: Mar 31, 1935
    Confirmed At: In hac Eccl.
    Baptised by: Carolo S. Beauclerk S.J
    Register: Baptisms 1917 – 1927, Page 275, Entry 823
    Source: Original Register