Bonjour René,
Merci de votre remarque.
Cet arbre généalogique (qui n’est pas le mien mais d’une famille florentine du XVe siècle faisant du corpus de ma thèse de doctorat) a été établi par un notaire en 1440. Pour une question relative à une dispute d’héritage, il avait eu besoin de mettre au clair les liens entre les différentes personnes qui se querellaient.
MyHeritage accueille Elisabeth, nouvelle Community Manager française
- De Elisabeth
Je suis votre nouvelle Community Manager pour la France & les Pays Francophones. Je suis désormais responsable du Marketing et des Médias Sociaux dans ces communautés.
Ceux qui ont lu mes articles me reconnaîtront grâce aux détails personnels que j’ai déjà partagés avec vous comme mes grands-parents italiens, mon grand-père Léon et son album de cartes postales envoyées pendant la Grande Guerre, ma fille de quatre ans, mes deux-grands mères de 87 et 97 ans, mes origines gasconnes.
Je vais vous en dire un peu plus sur mon histoire familiale.
Très jeune, je me suis intéressée à l’histoire de ma famille. J’étais surtout intéressée par mes racines italiennes. Adolescente, j’interrogeai sans cesse ma grand-mère. Très vite je pris des notes. Ma grand-mère est toujours là, et à bientôt 98 ans, elle aime toujours autant raconter des anecdotes du passé.
A l’université, c’est tout naturellement que je choisis d’étudier l’Histoire. A 20 ans, je partis 3 mois en Vénétie chez mes cousins italiens. Hélas de ce côté là, je ne connais pour l’instant que les noms des parents respectifs de mes grands-parents paternels. Les archives de leur petit village, Mansuè (dans la province de Trévise), ont apparemment été détruites dans un incendie, mais je ne désespère pas d’en savoir plus un jour.
Il y a une dizaine d’années, grâce à Internet, j’ai contacté au Brésil un certain Gustavo Lunardelli dont la famille vient du même village. Nous n’avons pas pu encore établir notre lien de parenté, mais nous nous écrivons régulièrement depuis en nous donnant du ‘cugino, cugina’.
Un autre lien de parenté que je n’ai pas pu établir est celui avec Geremia Lunardelli, qui né en 1885 à Mansuè, devint au Brésil le ‘Rei do Café’, le plus grand producteur et marchand de café au monde. Selon ma grand-mère, c’était probablement un cousin de son père.
Lorsque j’étais en cinquième année d’histoire, j’étais tellement désireuse de renouer avec le passé italien de ma famille que je décidai de partir étudier une année en Italie. C’était mon année de DEA qui devint ainsi mon année de préparation pour mon doctorat entrepris dans la foulée. Je pensai rester un an en Italie ; je suis restée dix ans !
A Florence, j’ai fréquenté les archives pendant quatre ans. Le sujet de mon doctorat portait sur les juifs à Florence au temps de Cosme l’Ancien, 1437-1464. J’ai parcouru des milliers et des milliers de pages manuscrites du milieu du XVe siècle écrites en latin et en langue vernaculaire. Les sources étaient essentiellement notariées. Dans la très grande majorité des cas, les manuscrits étaient assez difficiles à lire. Seul un notaire avait une écriture belle et régulière ; il s’agit de Piero di Antonio da Vinci, le père présumé de Léonard de Vinci.
Je me suis donc spécialisée en histoire médiévale juive. Mon but était de reconstruire les familles juives de l’époque et dévoiler leur vie quotidienne. Un vrai défi. Au hasard des documents, j’ai pu établir des liens de parenté, et construire ainsi quelques dizaines d’arbres généalogiques. L’exemple d’un arbre qui apparaît dans un document est absolument unique.
Pendant que j’étais en Italie, j’ai commencé à m’intéresser au côté maternel de ma famille. De ce côté, notre arbre remonte beaucoup plus loin, à la veille de la Révolution française. Mes ancêtres étaient des paysans gascons. Pour l’instant ma recherche sur cette branche porte sur mon grand-père maternel qui fut prisonnier en Allemagne durant toute la Seconde Guerre mondiale. Il travaillait dans la ferme d’une famille avec laquelle il a gardé un contact épistolaire toute sa vie. J’ai une photo de lui avec cette famille allemande. Dans ma famille, personne ne sait où se trouvent les lettres et encore moins le nom de cette famille, mais j’ai la ferme intention de les retrouver un jour.
Voici mon histoire. Je suis très heureuse de travailler à MyHeritage, d’être en contact avec les utilisateurs francophones dans le monde entier et de partager la passion pour l’histoire des familles. N’hésitez pas à m’envoyer vos suggestions et idées pour améliorer le blog et nos médias sociaux à elisabeth@myheritage.com
FERLUS
28 février 2012
Une question toute simple:
pour quelle raison, votre arbre généalogique est-il à l’envers?
le bon sens voudrait que nos » racines », nos ancêtres soient en bas, le tronc, le dernier des « vivants », et les branches, les générations futures.
est possible de le faire imprimer dans ce sens là.
merci de votre réponse