9 erreurs à éviter pour qui commence sa généalogie

Si vous vous apprêtez à commencer cette grande aventure qu’est la recherche de votre histoire familiale, il est normal de ne pas savoir par où commencer, comment s’y prendre, quoi faire ou ne pas faire… Il est également normal de faire des erreurs (et parfois de persister dans l’erreur). Voici une liste de 9 erreurs communes à éviter qui vous permettra de débuter dans les meilleures conditions.

1. Ne pas tout noter. Au début on a tendance à négliger certaines informations qu’une source peut donner et se concentrer uniquement sur les naissances, les décès et les mariages. Si on vous raconte une histoire ou une anecdote, notez-la même si elle concerne un cousin éloigné qui ne vous intéresse guère au début. Un jour vous arriverez à son nom et vous vous rappellerez vaguement que l’oncle Jules vous avait un jour raconté une anecdote à son sujet, mais dommage l’oncle Jules n’est plus là pour vous la raconter une seconde fois…

2. Tirer des conclusions sans preuve. Vous allez forcément trouver des personnes qui seront des homonymes et n’auront aucun lien avec vous. Prenez garde avant de vous emballer. Vous devez être certain de la filiation. Cherchez la confirmation avec des éléments correspondants avec la personne de votre arbre : les noms des parents, les noms des enfants, les dates, les lieux, etc. Au fil du temps, vous serez étonné du nombre d’homonymes que vous aurez trouvés. Soyez rigoureux d’entrée.

3. Passer d’une branche à l’autre. Essayez d’être consistent, si vous avez commencé par la famille paternelle de votre père, restez-y et passez à sa famille maternelle lorsque vous estimerez avoir recueilli et reporté dans l’arbre toutes les informations possibles. Evidemment si au gré de votre recherche vous rencontrez par hasard votre arrière-grand-mère au détour d’un acte de naissance, prenez le temps de le noter.

4 . Rejeter certains documents. Conservez tous les documents même s’ils vous semblent peu intéressants au premier abord. Une lettre écrite par votre grand-tante Julie qui vous parait sans importance prendra tout son sens lorsque vous aurez découvert son contexte. Ne jetez rien. Chaque source dévoilera sa valeur en temps voulu.

5. Commencez la recherche avec un parent éloigné. Nous avons tous un ancêtre qui se démarque du lot. Le maréchal d’Empire, cousin de votre ancêtre direct, n’est peut-être pas la meilleure personne pour commencer vos recherches. Commencez par le début, vous, vos parents, vos grands-parents…  Evitez de vous éparpiller dès le début.

6. Ignorer des noms. Relisez l’erreur 1 (si si !) et soyez certains de ne pas négliger des informations. Dans les certificats de mariage par exemple, assurez-vous de noter les noms des témoins ou des parrains. Souvent, les témoins et les parrains sont aussi des parents.

7. Ne pas partager votre recherche. Cette erreur commune peut vous empêcher de faire des découvertes étonnantes. Partager votre recherche peut être utile aux autres mais aussi à vous-même. Partager signifie également recevoir. Quelque part un cousin au 3e degré travaille lui aussi sur son arbre généalogique. En partageant votre recherche, vous augmentez vos chances de le retrouver ou d’être trouvé par lui ! Et vous recevrez ainsi toute une branche qui manque dans votre arbre.

8. Vouloir terminer votre arbre. N’y pensez pas, à moins que vous ne receviez votre arbre de la tante Augusta qui travaille sur votre famille depuis 30 ans, vous n’allez pas construire le vôtre en quelques semaines. Soyez patient.  Ne copiez pas des informations provenant d’autres arbres, ou d’internet, sans vérifier la véracité des données. Les noms sont simplement ajoutés, les dates sont notées et l’arbre est vite plein d’erreurs… Partager c’est bien mais copier et propager les erreurs cela ne l’est pas.

9. Ne pas prêter attention à l’orthographe. Si votre nom est Gauthier, vous n’allez pas tenir compte des documents où le nom de famille est Gautier. Pourtant vous devriez y jeter un coup d’œil. La modification de l’orthographe des noms de famille n’est pas si rare.

Et vous, avez-vous fait à vos débuts une erreur qui ne figure pas dans cette liste ? Dites-le nous dans les commentaires ci-dessous pour que ceux qui commencent puissent profiter de votre expérience.

Commentaires

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  • Francis

    5 octobre 2016

    tres juste tous ces commentaires. J’ai trouve de nombreuses erreurs dans des arbres partages, et je me suis egalement apecu que l’orthographe des noms etait soumise au l’interpretation du cure local. Par exemple, le nom Teyssier devient Texier, Tessier, Tissier, etc. Il s’agit pourtant de la meme personne.

  • Crettenand Raymond

    21 novembre 2016

    J’ai la chance de pouvoir confirmer ou infirmer des correspondances grâce aux archives numérisées des journaux de la région ou a vécu ma famille paternelle et maternelle.

  • Colombani

    21 novembre 2016

    Le fait que le curé pouvait inscrire un nom sous une orthographe incertaine provenait du fait que très souvent le père venant déclarer la naissance d’un enfant ne savait ni lire, ni écrire et ne pouvait pas fournir l’orthographe de son nom, le curé en étant réduit à interpréter le nom prononcé en utilisant une orthographie restituant le nom prononcé. C’est ainsi par exemple qu’Engelibert, Angelibert, ou Angilibert correspondaient au même nom comme j’ai pu le constater dans mon arbre familial.

  • lorentz jean francois

    22 novembre 2016

    la plus grosse erreur que beaucoup font (comme je l’ai fait au début), c’est de ne pas indiquer la source de la donnée : quand je reviens dessus je me demande ou j’ai bien pu trouver cela (surtout quand cela me semble faux) même si c’est juste je n’ai peut être pas tout noté

  • Gallice

    22 novembre 2016

    Vous avez raison j’ai fait plein d’erreurs au début que j ai pu corriger peu à peu … Merci pour vos conseils c’est très important pour nous amateurs . Bien cordialement mme Gallice

  • Andriamiseza

    8 décembre 2016

    je suis a madagascar un pays tres isole, je commence tout juste mes recherches

  • Jackie

    14 décembre 2016

    J’ai moi aussi fait des erreurs au début; mais un conseil très important noter la provenance de l’information pour pouvoir la confirmer par des recherches dans les archives est être sure de sa véracité.

  • Touloumet

    2 novembre 2017

    Comment faire pour retrouver une grand mere dont je perds la trace en 1930 ,à son divorce
    Dans sa ville et le département. ….Trés sympathiquement. ..merci !’Cha

  • buga

    27 avril 2018

    Bonjour mon Père est né bien avant la date de mariage de ses parents ce qui me laisse penser que ma grand Mère employée comme servante dans le nord de la France a Lecelles a été mise enceinte par son employeur de l’époque….des démarches de celui ci annuelles, relatées par mon Père auprès de ses parents laissent le doute (jusqu’à son adolescence)
    son nom est donc le nom de celui qui l’a reconnu et élevé. Merci a lui. Je ne peut donc que suivre et remonter la trace de ce nom qui est le mien.
    Seul analyse ADN pourrait me l’infirmer ou me le confirmer.

    • E

      Elisabeth

      29 avril 2018

      Bonjour et merci pour votre message. Vous avez raison, en effet dans ce cas-là, seul un test ADN pourrait vous apporter la réponse.

  • Christian Lemaire

    8 août 2018

    Voici ce que l’on pourrait dire sur l’évolution des noms :
    Du point de vue onomastique, les DRAILY fourniraient la matière d’une thèse. Leur nom a subi de nombreuses fluctuations ; il en est même peu qui aient autant varié. Au XVIIe siècle, les graphies les plus usitées sont : de RELY, de RENLY, de REILY, de RAILY, de RAILLY, d’RAILY pour devenir à la fin du siècle « DRAILY » ; Ce qui prouve combien, par suite de l’orthographe phonétique des anciens greffiers, curés, notaires, un nom peut subir de transformations, au point de n’être plus reconnaissable à la longue. Sans parler des intéressés eux-mêmes qui rivalisaient de désinvolture, à telle enseigne qu’il n’est nullement rare de trouver, au cours d’un même acte, leur nom interprété de deux façons différentes. Deux membres de la famille viendront appuyer cette affirmation de leur signature. C’est, d’un côté, Pierre de Rely qui, dans un acte du 8 février 1642, apporte son témoignage : le greffier de Gilly, Jean Lahort, écrit correctement le nom, mais, Pierre signe « de REILI ». Dans un autre acte du 9 avril 1688, le greffier, Pierre Bady, écrit : Nicolas de RAILY, mais ce dernier retranche carrément la particule et signe « Draily ». Désormais, l’Etat civil moderne adopte la graphie de DRAILY.

  • Michel Robichaud

    20 août 2018

    Vous avez un outil « Vérificateur de cohérence » que plusieurs n’utilisent pas et le résultat sont de nombreuses erreurs qui pourraientt facilement être corrigées. Baptême avant naissance, double entrées de la même personne etc…

    IL serait peut-être bon rappelé à tous l’importance de corriger les erreurs décelées par cet outil.

    Merci

  • cauvin alain

    15 novembre 2018

    Bonjour, je suis abonné à MYHERITAGE..et plusieurs fois, j’ai du refaire mes recherches
    car le deuxième prénom était celui retenu par la famille, et usuelle.

    Exemple: mon grand père né en 1902,décédé en 1969,donc que j’ai connu; et retenu le prénom étant enfant;la famille l’appelait Pierre, pour moi c’était Pierre, hors c’était LOUIS ,pierre ,jean.

  • VAN DAMME

    18 novembre 2018

    Autre erreur :
    Mal interpréter les dates dans le RP : exemple 18 7bris n’est pas le18 JUILLET mais le 18 SEPTEMBRE !