‘Préservez vos photos de famille’ : l’histoire familiale du généablogueur Benoît Petit en six photos

‘Préservez vos photos de famille’ : l’histoire familiale du généablogueur Benoît Petit en six photos

Aujourd’hui nous accueillons avec plaisir le généablogueur Benoît Petit, que nous avions interviewé il y a quelques mois. Alors que nous lancions l’initiative ‘Préservez vos photos de famille’ au début de ce mois d’août, Benoit commençait un travail de classement de photos. Nous lui avons donc demandé de partager quelques-unes de ces photos avec nous.

La première photo dont j’aimerais parler est celle de mon arrière-grand-père Eugène Petit.

Elle fut prise à Paris entre 1916 et 1920 d’après mes calculs ; il fut en effet démobilisé de la guerre à partir de 1916. En 1920, il rentra à Euville dans la Meuse avec son épouse, enceinte de leur premier enfant.
Le verso de cette première photo indique qu’elle a été prise par le magasin « Paris-Photo » au 60, boulevard de Strasbourg, près de la gare de l’Est (maison fondée en 1888).
On peut remarquer qu’Eugène porte un brassard sur le bras gauche. D’après mon grand-père, le brassard aurait un lien avec la démobilisation de mon arrière-grand-père qui, suite à l’explosion du fort de Bois-le-Prêtre (en Meurthe-et-Moselle) dans lequel il était situé, a été placé « en défense passive » et envoyé sur Paris pour travailler dans les usines Clément.

Eugène Petit

Eugène Petit

Après quelques recherches, le terme de « défense passive » n’était utilisé que pour la Seconde Guerre mondiale et je ne connais donc pas la signification exacte de ce brassard…si quelqu’un a une explication, il est le bienvenu.
Cette photo a une valeur sentimentale à mes yeux car mon grand-père avait cette photo en grand format encadrée dans son bureau et je passais toujours devant, lorsque j’étais en vacances chez mes grands-parents. Je me demandais toujours qui pouvait bien être ce monsieur avec une grande moustache jusqu’au jour où j’ai commencé ma généalogie avec mes grands-parents. J’ai réussi à récupérer le cadre et il est désormais accroché dans mon bureau 🙂

La deuxième photo dévoile le physique de mon arrière-arrière-grand-père, Paul Trotereau, la seule que j’ai de lui.

Paul Trotereau

Paul Trotereau

Il est à gauche de la photo avec le tambour.
Au début, je pensais qu’elle avait été prise lors de la guerre de 1870.
Cependant, comme Paul est né en 1855, il était trop jeune pour y participer.
Elle a dû être prise lors son service militaire, à ses 20 ans vraisemblablement, donc vers 1875.
Je n’ai pas d’indications au verso de la photo sur le lieu et l’année, malheureusement !
Comme pour les autres, je suis content de pouvoir mettre un visage sur le grand-père que n’a pas connu mon grand-père maternel, et dont il parlait souvent comme ayant construit la maison familiale à Mennetou- sur-Cher en Sologne.

Sur la troisième photo figure Ernest Jacob, le grand-père maternel de ma grand-mère.

Ernest Jacob

Ernest Jacob

Né en 1860 à Rigny la Salle dans la Meuse, Ernest est encore enfant sur cette photo. Il s’agit pour le moment de la plus ancienne photo en ma possession.
Lorsque j’avais fait le tour des photos avec ma grand-mère, celle-ci m’avait dit qu’il était en compagnie de sa grand-mère…mais laquelle ? Est-ce bien une de ces grand-mères ou plutôt sa mère ?
Sa mère, Catherine Vibrac devait avoir 40 ans lors de la prise de cette photo donc je ne pense pas que ce soit elle.
Sur le verso, j’avais alors indiqué au crayon de papier qu’il était en compagnie de sa grand-mère Vibrac, Marie Catherine Mutelot, qui est décédée en 1868 dans le village où il résidait. Ce qui semble cohérent, vu que son autre grand-mère, aussi encore vivante, résidait dans une autre commune à une dizaine de kilomètres.
Même si j’ai des doutes, je me fierai aux indications écrites à l’époque avec ma grand-mère.
Je constate qu’il était bien habillé. Et avec son chapeau, s’il vous plaît !

La quatrième photo est le portrait d’une fratrie, celle des MORISOT de Rigny la Salle dans la Meuse.

la fratie Morisot

la fratie Morisot

Mon aïeule, en haut à droite, Juliette Morisot, épouse Jacob, est en compagnie de son frère, François, sur la gauche.
En bas à droite, se trouve Maria Morisot, épouse Virdet et enfin, sur la gauche, Marie Eugénie.
Ma grand-mère avait inscrit sur le verso que la photo avait été prise à Paris.
Mon aïeule étant née en 1868, je pense que le cliché doit dater des environs de 1910-1915.
Marie Eugénie, en bas à gauche, était marchande de journaux sur Paris, et la photo a dû être prise lors d’un rassemblement familial dans la capitale…lequel? J’avais pensé au mariage de la fille unique d’Eugénie, Laure Morisot qui s’est mariée sur Paris en 1901 mais cela ne colle pas avec l’âge des personnes sur la photo !
C’est la seule photo que je détiens sur une fratrie.

Une autre photo est celle du mariage de mes arrière-grands-parents Marcel Viard et Emilienne Jacob en 1919 à Euville dans la Meuse.

Mariage de Marcel Viard et Emilienne Jacob en 1919

Mariage de Marcel Viard et Emilienne Jacob en 1919

Ce sont les mariés de droite sur la photo
Les mariés de gauche sont Achille Viard et Jeanne Garbay.
Je possède les noms de ceux qui sont situés au premier rang mais pas pour ceux situés derrière.
Excepté la personne au fond devant la porte qui semble être une des sœurs de la fratrie Morisot.
Il s’agit d’une des rares photos de mariage que je possède.

La dernière photo dont je souhaite parler est celle de mon aïeule berrichonne Maris-Louise DAOÛT, épouse Bonnin, née en 1858 à Rezay, terre des sorciers dans le Cher.

Maris-Louise DAOÛT

Maris-Louise DAOÛT

J’avais découvert sa photo d’identité mais elle a disparu au cours d’un déménagement certainement.
J’ai retrouvé par chance une photocopie agrandie. Même si la qualité n’est pas celle d’un scan, j’ai tout de même un visage pour la grand-mère maternelle de ma grand-mère maternelle.
Celle-ci semble porter la coiffe de l’habit traditionnel de l’époque. La photo semble datée des années 30.

Si vous avez envie d’en savoir plus sur l’histoire familiale de Benoît, rendez-vous sur son blog ‘Mes Racines Familiales’.

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