L’histoire familiale de Marie-Josée Godart, utilisatrice de la Belgique

L’histoire familiale de Marie-Josée Godart, utilisatrice de la Belgique

Aujourd’hui nous partons en Belgique, dans la province de Hainaut, pour découvrir l’aventure généalogique de Marie-Josée Godart. Voici son histoire.

Marie-Josée

Marie-Josée

Marie-Josée est née à Wadelincourt. Son père, Emile Godart, était secrétaire communal et sa mère, Fernande Duvivier était institutrice. Marie-Josée, suivant la voie de sa mère, devint elle-même institutrice à Wadelincourt, en remplacement de sa mère.

Mariée avec trois enfants, elle dit rechercher sans trêve son histoire familiale depuis qu’elle est à la retraite.

‘J’ai baigné dans l’histoire des ancêtres durant mon enfance et je voulais en savoir beaucoup plus. Ma mère, Fernande Duvivier, cultivait le culte des ancêtres de la famille ainsi que les bonnes relations avec ses cousins proches ou éloignés. Elle possédait beaucoup de photos et racontait les histoires qu’elle connaissait.

Lorsque je pris ma retraite, mon mari travaillait encore et je me suis mise à la généalogie. Fréquentant deux jours par semaine les archives des communes, puis celles des villes d’Ath, de Tournai, et de Mons, je suis arrivée au bout de nombreuse années à établir une généalogie assez complète. Mes recherches s’arrêtent vers les années 1550-1600 ; je ne trouve plus de documents avant ces dates.

Je possède quatre gros classeurs où je stocke les renseignements, les documents et les photos. Un classeur par couple: des familles de mon beau-père, de ma belle-mère, de mon père et de ma mère. 12 752 noms y sont recensés et chacun possède une fiche explicative. Voilà un type de fiche : nom et prénom, lieu et date de naissance, parents, parrain et marraine, métier, lieu et date du mariage, nom du conjoint, s’il y a un autre mariage par veuvage ou divorce, cela est renseigné ; lieu de résidence du couple, lieu et date du décès.  Sous ces renseignements, figurent les noms de tous les enfants avec les dates et les renseignements principaux. L’enfant qui continue la famille est repris dans une nouvelle fiche. Les fiches sont classées par générations.

En 2010, j’ai réalisé un livre-roman pour mes enfants. Il comporte 418 pages et s’intitule « La Saga familiale, ». Quatorze générations y sont racontées d’après les renseignements recueillis aux archives mais romancés selon mon imagination afin de réaliser une lecture agréable et attirante. On  rencontre aussi les quatre familles du côté de mon mari et les quatre familles de mon côté. Sur la couverture figure la photo de mon époux montant un cheval, et continuant sa route dans la plaine bordée de montagnes. Cette photo avait été prise lors d’un séjour dans le Vercors.’

 Désiré, son grand-père maternel

Désiré, son grand-père maternel

Aimée, sa grand-mère maternelle

Aimée, sa grand-mère maternelle

Marie-Josée utilise le logiciel Family Tree Builder et a choisi MyHeritage pour ses Smart Matches. Elle a actuellement  plus de 10 000 personnes dans sa généalogie : ‘Ils vivent presque tous en Belgique mais la fille d’une cousine est en Australie. Je reçois des Smart Matches de personnes éloignées qui ont des ancêtres communs, il y a des français, des Suisses et des Belges. Cela m’a permis de retrouver des cousins un peu perdus de vue. J’ai trouvé ainsi de lointains parents inconnus mais je ne me lie pas avec eux, étant trop éloignés de ma branche principale. Celui que je voudrais retrouver est Alfred Joseph Isidore Duvivier, disparu en 1914 et dont personne ne connaît le sort. Sur le forum, j’ai raconté son histoire, j’ai obtenu des réponses qui sont des points de vue, des avis, des conseils. Merci à ceux qui prennent la peine de lire et de répondre.’

Alfred Duvivier, le frère de Désiré, qui disparut en 1914

Alfred Duvivier, le frère de Désiré, qui disparut en 1914

Au cours de ces recherches, Marie-Josée a fait maintes découvertes sur sa famille : la demi-sœur cachée de sa mère, une fille que Désiré, son grand-père maternel, avait eu avant son mariage avec Aimée, sa grand-mère ; la flamme de sa mère toute jeune pour un étudiant chinois dans les années 1915-1916 ; la mort d’un ancêtre de son mari qui mourut noyé dans une ornière remplie d’eau en 1897 ; une jeune fille enceinte d’un jeune séminariste.

Catherine Dubocquet dont le père se noya dans une ornière

Catherine Dubocquet dont le père se noya dans une ornière

Comme conseil à nos utilisateurs, Marie-Josée conclut : ‘Je dirais de fréquenter d’abord les archives familiales puis communales et paroissiales. Ensuite, de se rendre aux archives nationales des villes concernées. Je leur souhaite beaucoup de courage, de la persévérance, de l’ordre, du temps et du plaisir également.’

Nous remercions chaleureusement Marie-Josée et nous lui souhaitons de retrouver bientôt la trace de son grand-oncle disparu.

Commentaires

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  • claudine falisse

    28 juillet 2012

    Je vous envie car moi je ne sais par ou commencer et je n’ai pas le feu sacré bravo

  • Eric DEROISY

    30 décembre 2012

    bonjour madame,
    j’ai presque 74 ans et à l’Athée de Mons mon meilleur ami s’appelait Emile GODART, il habitait Genly, un petit village
    auprès de Mons, à la fin des secondaires nous nous sommes
    perdu de vue.
    Serait-il de votre famille ?
    Merci d’avance de me répondre à

  • Godart

    2 février 2013

    Bonjour monsieur, cet Emile Godart n’est pas mon père qui était né en 1903! Peut-être un lointain petit cousin??? Je regrette de ne pas vous aider mieux! Cordialement, M-J Godart