J’espère me plonger dans ces archives rapidement
Prisonniers de la Grande Guerre : les archives du CICR
- De Elisabeth
Cherchez-vous les traces d’un ancêtre soldat prisonnier de guerre durant la Grande Guerre ? En août 2014 le CICR (Comité International de la Croix-Rouge) a mis en ligne les fonds d’archives de l’Agence Internationale des prisonniers de guerre de la Première guerre mondiale.
Si vous n’avez pas encore consulté cette mine d’informations, sachez que la recherche est très simple.
Je me suis rendue sur le site du CICR dès que j’ai su que les fonds étaient en ligne. Mon espoir était de finalement découvrir où mon arrière-grand-père avait passé sa captivité en Allemagne entre avril et novembre 1918.
Avant de commencer, il convient de consulter les exemples de fiches. Clairs et exhaustifs, ils vous montrent comment effectuer votre recherche.
Dans la section ‘Rechercher une personne’, j’ai rempli les critères de recherche correspondant à mon arrière-grand-père :
Le résultat me donna 58 fiches à consulter. Un nombre donc tout à fait modeste, qui m’a fait craindre de ne pas trouver mon arrière-grand-père dans cette cinquantaine de fiches. Et dans ma hâte de le trouver, j’ai d’abord cru, après avoir visionné toutes les fiches une première fois, qu’il ne s’y trouvait pas. Quelle déception. Puis j’ai recommencé la recherche et j’ai cette fois vérifié la fiche pratiquement vide d’un Léon Dubuc.
Par chance la cote mentionnée sur la fiche renvoyait à un document consultable. Ce sont les cotes commençant par un P qui permette d’accéder à plus d’informations. Dans le cas de cette fiche, seule la vision du document m’a appris qu’il s’agissait de mon arrière-grand-père, grâce à la date et au lieu de sa naissance. De même que la date et le lieu de sa capture par les allemands : le 6 avril 1918 dans la forêt de Coucy (information que j’avais déjà relevée dans son registre matricule).
C’est le cœur battant que je l’ai trouvé. C’est lui, le n. 36. D’après ce qui est écrit dans ce document, c’est donc au camp de Darmstadt, ville du Land de Hesse, qu’il passa sa captivité. Et en regardant le document, je réalisai pour la première fois qu’il a été fait prisonnier la veille de son anniversaire.
Le site du CICR permet également de localiser les camps sur une carte, de visionner une galerie de cartes postales sur les camps, de consulter des rapports de visites de camps rédigés par des délégués du CICR ou par des délégués d’États neutre, et de lire des témoignages. J’ai ainsi pu en savoir plus sur le camp de Darmstadt et imaginer plus facilement les sept mois que Léon y a passés.
ANTIN Marcello
10 octobre 2014
Bonjour,
Certainement intéressant, je vais donc y accéder dès que possible. Cependant j’espérais y trouver aussi des photos des prisonnier comme sur un carte d’identité. Une photo ? ce serait TOP a mettre sur l’arbre.
Marcello