La bataille de Normandie : racontez-nous un souvenir personnel

La bataille de Normandie : racontez-nous un souvenir personnel

Le débarquement des Alliés en Normandie le 6 juin 1944, dont la commémoration a eu lieu la semaine dernière, marqua le début de la bataille de Normandie qui permit  la Libération de Paris le 25 août et se conclut avec la libération de la ville du Havre le 12 septembre.

L'église de Rots en 1944

L'église de Rots en 1944

Si trois millions de soldats participèrent à cette gigantesque opération militaire, c’est toute la population civile qui vécut cet événement. La Normandie fut l’une des régions les plus durement éprouvées par la guerre. Des dizaines de milliers de personnes furent tuées ou blessées durant les bombardements alliés.  Les villes détruites, les villages rasés laissent des centaines de milliers d’autres sans abri.

Source : bibliothèque de Rouen

Source : bibliothèque de Rouen

Si vous avez été témoin de la bataille de Normandie, ou si un parent ou un grand-parent l’a été, racontez-le nous dans les commentaires ci-dessous. Jusqu’au 12 septembre, un témoignage sera sélectionné chaque mois pour être publié dans le blog dans un article à part. Ces récits seront récompensés par un abonnement annuel PremiumPlus de MyHeritage.

Commentaires

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  • Sarah Lejzerzon-Wasilewski

    11 juin 2014

    J’étais une petite-fille de 13 ans et demi .J’étais dans un jardin avec mon frère et une amie et nous regardions la route de Bures qui était au-dessus de nous . les Partisants libéraient la région du sud de la France , depuis les Pyrénées où nous étions réfugiés depuis le début de la guerre. Nous habitions Tournay . c’était le 6 juin 1944 .

  • Yvan Lebeuf

    19 juin 2014

    Mon grand-oncle Gérard Doré (1927-1944) un Canadien Francais de la province de Québec, serait le plus jeune soldat mort au champs d’honneur lors du débarquement de Normandie de la 2′ ième Guerre mondiale. Il avait 16 ans 11 mois. Il avait du falsifier sa date de naissance pour être illigible a l’engagement dans l’armée dans ce conflit mondial. Ce fait mériterait d’être connu car il à été un acteur important vu son jeune âge par son sacrifice ultime. Il a donné sa vie pour libérer l’Europe du plus grand criminel mondial, Hitler. Merci a l’avance, en son nom, de la reconnaissance de son sacrifice.
    Disponible: une photo de lui habillé en soldat ainsi que sa carte mortuaire.

  • Labille Robert

    19 juin 2014

    J’ai publié le 6 juin 2014 sur le site le récit de ma journée du 6 juin 1944. J’avais alors un peu plus de onze ans. Vous pouvez consulter ce site pour lire le récit de cette journée.

  • Cormier Angèle

    19 juin 2014

    C’est un sentiment de nostalgie car mon père à été en Normandie moi j’étais pas encore née mais il m’a tellement parlé de l’horreur de cette guerre il a vue ses amis mourir devant lui; c’était pour lui un réel moment de souffrance quand il nous racontaient cette histoire. Mon père nous à toujours dit que la vie c’est la plus belle chose mais la guerre c’est l’enfer.

  • geneviève Habourdin

    19 juin 2014

    j’avais 7 ans, nous avions peu de nouvelles car sur ordre des allemands qui avaient réquisitionné un château dans notre ville du
    Nord, nous avions dû y déposer, comme les autres habitants, notre
    unique radio…Quelques personnes qui en possédaient deux avaient réussi à en conserver une qu’ils écoutaient en cachette.
    Nous habitions près d’une église et chaque matin notre mère allait à la messe de 7 h. avant de nous réveiller pour l’école…Sa sœur aînée l’y rejoignait souvent.. Ce 6 juin elle chuchota à l’oreille de ma mère « ça y est, ils ont débarqué !! » ..Le lendemain, ma tante et ses deux fils furent tués par un avion anglais !!! Ce fut le dernier bombardement de notre ville …Mon + jeune cousin, 16 ans, fut enterré dans le cercueil qui lui avait servi de cachette le
    dimanche précèdent, au cours de notre partie de cache-cache dans
    l’atelier de l’oncle, menuisier.

  • BRIAND Liliane

    19 juin 2014

    J’avais 5ans et demi quand je me réveillait ce matin là le ciel était tout noir maman préparait une valise .mon petit frère avait 6semaines .Nous avons passé la journée dans la cabane du jardin,la terre tremblait ,au cours d’un bombardement la chaise que nous avions sortie a été coupée en deux par un éclat d’obus puis nous avons passé la nuit a 20 personnes dans une petite maison de 2pièces ,le ciel était tout rouge j’avais si peur que mes dents claquaient au petit jour nous sommes partis sur la route jusqu’au carrières de Fleury nous y sommes restés une semaine puis nous sommes nouveau repartis sur les routes cela a duré des semaines à marcher sous les bombardements quelque fois la croix rouge nous donnait à manger ,le soir on dormait dans la paille dans les ecuries nous avions q’un landeau et un vélo qui portait les valises; a pied nous sommes allés jusque LaFerté-Fresnel dans l’Orne ou nous sommes restés quelques mois.

  • colette liliane

    19 juin 2014

    je suis née avant la guerre , refugié en normandie dans une famille de cultivateur , je me souvient du debarquement , une fessée magistral de ma tante , montée sur une barrière chantant devant un regiment d’allemants qui allaient sur alencon lili marlène , je crois que le jour de mon mariage j’avais encore les fesses rouge ,j’ai vue les chars et des morts et le général Leclerc qui montait sur Paris que de souvenir cela en août 1944

  • Couturier Guy

    19 juin 2014

    Personnellement je n’ai pas été témoin de ces journées terribles qui ont considérablement meurtri la région normande. Néanmoins je me souviens très bien m’être rendu avec mes parents sur le théâtre des opérations de débarquement, au lendemain des hostilités, en 1946. J’avais 5 ans. Mais dans ma mémoire resterons à jamais gravées les images des épaves de bateaux coulés dans l’Orne et au large de la plage de Ouistréham- Riva-Bella où mon père m’avait emmené sur le porte-bagage de son vélo, à la faveur de mes premières vacances à la mer. Pour l’enfant que j’étais ce spectacle, tout aussi impressionnant était-il, n’était pas encore été perçu comme un champ de ruines émanant d’une des opérations de guerre les plus audacieuses que le monde ait connu. Pour autant, j’ai ressenti dans l’attitude et le regard de mon père toute l’émotion que suscitait ce spectacle. Lui qui, en 1940, marin sur un mouilleur de mines, avait participé à la débâcle de Dunkerque. J’ai également encore le souvenir de la ville de Caen anéantie par les bombardements. Hallucinant !

  • Jeannine Roy-Mercier

    20 juin 2014

    Mon frère est mort lors du débarquement en Normandie. Il était membre du Régiment de la Chaudière. Il n’avait que 21 ans, et s’était dit « le representant de notre famille » en sol français… On nous a dit régiment cette nuit là.
    Sans doute: Ils furent plus de 140 héros à y laisser leur vie ce 6 juin 1944. Pour Louis-Valmont Roy et tous ses vaillants compagnons, « SOUVENONS NOUS »

  • Jacqueline Selken

    20 juin 2014

    Ma mère et les grands-parents ont survécu à cette bataille, cependant,
    leur maison a été partiellement détruite à Caen (la chambre où je suis
    né après la guerre). Mq jeune mère française (23) n’a pas survécu à
    l’océan; voyage avec mon père et moi-même (9 mois) sur le USS Robert
    Taylor. Elle mourut 3 mois après son arrivée en Californie (Dad avait
    conduit une jeep de l’armée), de la méningite tuberculeuse. Une très
    romantique histoire avec une terriblement triste fin.

  • Laborde Jean-Bernard

    20 juin 2014

    Je suis un ancien combattant de la division Leclerc,j’ai participé au débarquement de Normandie. J’étais tireur sur auto-mitrailleuse dans un escadron de reconnaissance et à ce titre nos missions consistait à essayer de découvrir l’ennemi qui n’était pas visible par l’aviation alliée du fait de nombreuses haies épaisses ,et de sous-bois du bocage normand .J’ai participé à la bataille de Normandie trop de casse jusquau abords de Paris ou lors d’une mission mon auto-mitrailleuse fut mise hors de combat par un canon anti-char ennemi . J’ai réussi à m’extraire et àsauter du haut de la tourelle avant que tout n’explose .Le lendemain , j’ai fait mon entrée dans Paris et ensuite toute la campagne jusq’au nid d’aigle de Hitler .

  • DULONG de ROSNAY

    20 juin 2014

    Né en décembre 1941, j’avais 2 ans 1/2 quand les américains sont passés au bout de l’avenue de la propriété familiale où je suis né. Cela s’est passé début août 1944. Cette propriété est située sur la route de LAVAL à SABLE, à 6 km au sud-est de MESLAY du MAINE. Je me souviens très bien de bruits indescriptibles, de cris, des pleurs de mon frère aîné, effrayé par tout ce bruit, notamment celui des chars, dont j’ai encore l’image et le bruit (sans doute entretenus) en tête. Il paraît, mais de cela je ne me souviens pas, qu’un tankiste américain m’a pris dans ses bras car je ressemblais au bébé qu’il avait aux Etats-Unis.
    Autre image dont je me souviens bien qui a eu lieu quelques semaines ou mois plus tard : les escadrilles d’avion qui couvraient complètement le ciel ; c’était très impressionnant. J’étais vexé de ne pouvoir suivre mon frère aîné qui grimpait aux arbres « pour les voir de plus près » !

  • Annie JACQUET fille de Yolande de PAIX de COEUR

    20 juin 2014

    Maman m’a raconté ceci: pendant l’occupation , notre propriété située entre Caen et Courseulles a été occupé par la wermart puis par la SS. le 6 juin 1944, les allemands ayant eu connaissance du debarquement, on essayé de monté une DCA dans le parc , en vain. Dans la journée, ils sont partis.
    le lendemain 7 juin, des soldats canadiens sont arrivés dans la cour. Juste le temps de prendre quelques affaires et ils nous ont evacués à Courseulles, libérée la veille. Notre maison est devenu leur QG jusqu’a la libération de Caen.

  • Poret

    20 juin 2014

    J.avais 11 an j.ai fait ma communion lèvres 4 juin 44 le repas à eu lieu ŕue St Jean qui été détruite. Ñovembre sommes partis dans les carrières d’une Brasserie SAINT après 15 jours nous avons pris la route 100 kms pour l’

  • Sylvie Bergeron

    20 juin 2014

    Mon père devait débarquer en Normadie, une méningite l’a empêché de partir, mais tous ses amis y sont restés. Je suis née en 49, je suis bien contente qu’il est été malade et n’est pas pu partir. Le débarquement de Normandie demeure un film d’horreur pour moi. J’ai de la peine pour tous ceux qui y ont laissé leur vie.

  • claude gahery

    20 juin 2014

    en 1944 j’avais 9 ans , nous habitions la commune de Montebourg , mon père était au front ,nous étions réfugiés dans l’abbaye et on nous avait dit de partir dans la forêt . Ma mère avait mis le petit frère dans la poussette et avec mes soeurs nous courions affolés dans la campagne ,c’était le 6 juin 1944 , les américains arrivaient , le ciel était noir d’avions du bruits de partout , nous ne comprenions pas ce qui arrivaient , c’était pour nous comme la fin du monde – tristes souvenirs dans ma mémoire………………….. Claude GAHERY né le 10 septembre l935 à CACE (orne)

  • Lucienne Pealey Taker

    22 juin 2014

    Mes deux sœurs Johanne et Marielle Pealey ainsi que mon frère Norbert sont allés en Normandie pour le 70ième anniversaire ce mois-ci. Mon pėre Edgar Pealey ainsi que quatre de ses frères :Clarence John Patrick et Ariste étaient tous partis pour la guerre et sont tous revenus vivants

  • Vermeulen Ginette

    23 juin 2014

    j avais 6 ans je me souvient de ce revéil au matin du 8 juillet 1944 il n y avait plus de carreaux aux fenetre de la cuisine pour cause un avion Lancaster avait été abattu dans la nuit et était dans le pré de mes parent aux Gatines d Oulins 28 ma mère avait falli être tuée par un morceaux d avion qui lui est passé au dessus de la tete
    nous avons avec mon père ramassés les cadavres de certains membres de l équipage nous avons reçus le petit fils Canadien de Arthur Kinnis nous lui avons fait visiter les endroits ou il avait étè caché pour echapper aux Allemands mais c’est une longue histoire il faut un journal pour tout raconter

  • VERMEULEN

    23 juin 2014

    voila un aperçu de cette nuit du 7 au8 juillet 1944

  • grognet

    24 juin 2014

    Avoir 2 ans au QG du général en chef des forces ALLEMANDE EN NORMANDIE Le Général Von Kluge
    Des témoignages authentiques
    André (mon parrain et oncle) canonne du Georges Leygue au large de Ouistreham
    Jean FFI fait bombarder la ferme ou il se trouve avec sa famille qui héberge le QG du Général Von Kluge (Feldmarechal Hans Günther von Kluge, remplaçant de Rommel en Normandie.)
    MJ et Lisieux sous les bombes
    Jean FFI sauve la Sauvagère (Orne)

    A 14 heures, évacuation d’office. La petite troupe (Jean, Simone, Philippe, Nicole,Bernard, Chantal, Jean-Louis et Alain, Mimi et Jean et leurs huit enfants, tante Thérèse, etc.) part sur les routes, à pied. Une bétaillère transporte les plus petits et les bagages. A chaque passage d’avions sur la route, la troupe s’égaye sur les bas-côtés par crainte des mitraillages.

  • Alain MICHON

    25 juin 2014

    J’avais 2 ans. J’habitais avec ma mère et mon père chez mes grands parents maternels à Dreux dans un grand moulin qui existe encore aujourd’hui. C’était en août 1944. Un convoi militaire américain s’est arrêté dans la cour du moulin pour faire le plein d’eau à la fontaine. J’étais dans les bras de mon père. Il ont offert du chocolat a mon père. Je suis très sensible aux odeurs et je me souviens de l’odeur du tabac. C’est cette odeur qui fait revenir toutes ses images. Je revois encore tous ces soldats, à l’arrière de leur camion. C’est un souvenir qui ne s’effacera jamais de ma mémoire

  • Claudine

    26 juin 2014

    Bonjour à tous,
    Mon époux, Marcel VANCASTER a écrit un livre: « Les Belges du Débarquement » – Belges en 39-45 édition Jourdan

  • Noël

    30 juin 2014

    Né à Reims en janvier 1936, j’ai écris mes mémoires de petit garçon en 5 volumes. »Toute ma vie en dessins-Mémoires d’un petit rémois de 1936 à 1956″, puis  » J’ai été appelé en Algérie 1957-1958″. Le premier volume est paru début 2009. Ces romans ont été imprimés en 60 exemplaires en auto-éditions.

  • Louise Martin

    30 juin 2014

    Bonjour à vous….Mon père Clément Martin était au débarquement de la Normandie. Il a servi comme fantassin le Corps Canadien d’infanterie. Jamais il nous en a parler, mon frère et moi étant jeune c’était pour nous comme une histoire que nous voulons qu’il nous raconte. La seule chose que je me souvient qu’il m’a dit…..quand on voit partir en éclat un copain à côté de toi et que tu est immaculé de son sang, tu n’as jamais envie de raconter cette histoire de guerre. Il est revenu vivant mais meurtrie en dedans de lui Il faisait parti du Régiment de la Chaudière. Il est revenu avec 5 médailles ….A cet homme qui est décédé aujourd’hui a toujours été un papa formidable et mon héros !!!!

  • Marc LE MIRE

    2 juillet 2014

    Mon commentaire concerne mon pere qui etait present au debarquement du 6 juin 1944. Apres le deces de ma mere j ai trouve la carte postale qu il lui adressa de Ste Mere Eglise tamponnee du 06 juin 1944 mais je ne me souviens de l heure je pense que c etait entre 15 h et 18 h. Malheureusement je n ai plus cette carte.

  • Mertens Pierre

    21 juillet 2014

    Je venais d’avoir 9 ans à la libération de Bruxelles. L’armée allemande en déroute ne s’alourdissait pas de munitions qu’elle faisait sauter n’importe où. Nous habitions à 200m. de la gare de La Hulpe ( 20 km. de Bruxelles ) où le commandant allemand de la région avait décidé de faire sauter un train de munitions en pleine gare. Mon père et un de nos voisins ont été parlementer avec le commandant pour qu’il déplace le train vers une zone moins habitée. Ce qu’il a fini par accepter. Malgré tout, nous étions terrorisés et nous nous sommes abrités dans la cave. Un gros tronc de bouleau soutenait le plafond. Septante ans plus tard, je m’en souviens encore: une petite tige d’un vert tendre poussait sur le tronc. Espoir de temps nouveaux. Quelle symbolique!

  • Michel Frève

    5 août 2016

    Mon père (Lcpl Wilfrid Frève) des Fusiliers Mont-Royal a participé à la bataille de Normandie. Le 18 juillet 1944, il a participé avec son régiment à l’attaque de la Crête de Verrières, auparavant les FMR devaient prendre 2 fermes (Troteval et Beauvoir). C’est à Troteval qu’il a été fait prisonnier et sur la Compagnie (+/-100 hommes) il en est resté 5 debout, la plupart ayant été tué ou blessé. Il n’avait rien mangé depuis plus de 24 heures. Voilà de que mon père a vécu à cette ferme et en juillet 1973, il y est retourné pour la première fois et ce fut un choc de voir son père avec des larmes perlées sur ses joues.