Les débuts très prometteurs d’un jeune généalogiste

Les débuts très prometteurs d’un jeune généalogiste
Alister (à droite) et son frère il y a quelques années

Alister (à droite) et son frère il y a quelques années

Nous sommes ravis de vous présenter aujourd’hui l’aventure généalogique d’un très jeune utilisateur de MyHeritage. En effet Alister Aldridge aura 19 ans le mois prochain et il est actuellement étudiant en littérature et civilisations anglo-saxonnes.

Bien qu’il s’intéresse depuis longtemps à ses origines il a commencé ses recherches il y a cinq mois seulement en utilisant aussitôt MyHeritage et son logiciel Family Tree Builder.

Il ne lui a fallu que quelques jours et quelques questions posées à sa famille pour se laisser prendre par la frénésie de la généalogie et c’est chaque jour qu’il essaie d’avancer. Il se présente comme un amateur construisant son arbre généalogique sans formation ni même aucune idée s’il travaille de la bonne manière mais reconnait que le tout semble porter ses fruits.

‘Depuis tout petit j’ai entendu de nombreuses histoires et anecdotes sur des membres de ma famille sans pour autant mettre de l’ordre dans tout ça. J’ai donc décidé de classer ces informations et l’arbre a commencé naturellement à se construire. C’est aussi une sorte de cadeau que je fais à ma grand-mère qui a une mémoire extraordinaire, et classer tout ce qu’elle sait sur la famille est une manière de ne pas perdre ces connaissances. Et en tant que passionné d’Histoire, se plonger dans l’histoire qu’a vécue sa famille est une perspective nouvelle et bien plus intéressante que l’image qu’on se fait généralement de l’Histoire, déclare-t-il.

J’ai pu remonter jusqu’à Matheus Vanbesien, décédé en 1752 et la naissance d’une de ses filles en 1715. Matheus est un de mes ancêtres directs à 10 générations. J’ai en ce moment 250 personnes et d’autres restent à classer.’ Alister est français, né d’une mère française et d’un père britannique. ‘Du côté maternel tout pourrait paraître simple, dit-il, étant donné que ma famille est majoritairement bourguignonne mais ce qui rend ce côté très intéressant  c’est qu’une de mes arrière-grands-mères est née Bernard et s’est mariée avec un Bernard ; un nom de famille courant. Mon arrière-grand-mère est d’ailleurs issue d’une lignée de 13 enfants, tous possédant plus ou moins une histoire étrange.’

Sergent Julien Roy, 3ème Compagnie du 3ème Zouave de Marche. Né du premier mariage de son arrière-arrière-grand-mère maternelle en 1896 et décédé en 1917 en Lorraine.

Sergent Julien Roy, 3ème Compagnie du 3ème Zouave de Marche. Né du premier mariage de son arrière-arrière-grand-mère maternelle en 1896 et décédé en 1917 en Lorraine.

Son père possède toujours la nationalité britannique mais il est né en Allemagne, d’un père britannique et d’une mère française dont la maman était flamande. A ce jour c’est donc la France, l’Angleterre et la Flandre qui intéresse Alister.

Sa famille proche suit ses recherches en faisant son possible pour l’aider. ‘Ma grand-mère maternelle m’offre sa mémoire, raconte-t-il. Mes parents essaient de m’aider avec les informations qu’ils possèdent. Ma grand-mère paternelle m’appelle presque chaque jour depuis l’Irlande pour savoir où j’en suis, et si elle peut confirmer et rajouter des éléments sur la famille franco-belge.

C’est malheureusement le côté britannique qui fait obstacle. Mon grand-père n’ayant pas donné signe de vie depuis presque 30 ans, les informations sont assez éparpillées, ses frères et sœurs ne savent malheureusement rien ou ne veulent pas en parler. De plus je ne peux me permettre de voyager jusqu’à Bristol, le ‘fief ‘ de la famille Aldridge où les informations ont d’ailleurs été en grande partie détruites pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Je suis donc bloqué sur mon arrière-arrière-grand-père, dont je ne connais que le surnom de Jack.’

Noces de diamant de son arrière-arrière-grand-père ‘Jack’ Aldridge (début des années 70 à Bristol en Angleterre). Quatre générations sont présentes.

Noces de diamant de son arrière-arrière-grand-père ‘Jack’ Aldridge (début des années 70 à Bristol en Angleterre). Quatre générations sont présentes.

Les Smart Matches ont été une part essentielle de ses premières grandes découvertes : ‘Je dois avouer que c’est vraiment un concept génial. Il y a deux semaines, je me suis rendu compte que toute ma famille belge à partir de 1855 concordait avec l’arbre d’une autre personne. J’ai donc décidé de prendre contact avec la personne en question, qui est dame américaine et nous sommes certainement des cousins. Nos liens se rejoignent en 1729 avec Petrus Vanbesien qui avait neuf enfants. Ma lignée provient d’un frère et la dame en question descend d’un autre frère. Ce qui est vraiment incroyable. Nous sommes donc en contact et échangeons régulièrement des informations.’

Le jeune âge et le peu d’expérience d’Alister ne l’empêche pas de donner d’excellents conseils : ‘Il faut toujours être patient, c’est certainement une des qualités les importantes. On n’arrive pas en deux jours à découvrir huit ou neuf générations d’ancêtres ou le cousin qu’on cherche désespérément à retrouver.

La patience est d’ailleurs souvent récompensée et plus il a été difficile de trouver ce que l’on cherchait, plus la joie est grande au moment de la découverte. Ensuite la prudence et ce particulièrement avec internet. Je suis de la génération de ceux qui ont commencé les recherches avec internet mais à un moment ou à un autre il faut se déplacer. Internet est un superbe outil, pour apprendre et aussi pour trouver de l’aide mais il ne remplace certainement pas les documents que l’on trouvera dans un grenier, chez une grand-mère ou dans une mairie. Patience, prudence mais surtout beaucoup de belles découvertes !

Faire des recherches sur sa propre histoire est un univers fascinant, si vous tombez dedans, préparez beaucoup de thé ou café. C’est addictif !’, conclut Alister.

Vous aurez certainement ressenti et apprécié comme nous la passion qui anime Alister. Nous le remercions d’avoir si chaleureusement raconté son expérience et nous lui souhaitons de poursuivre ses recherches généalogiques avec autant de succès.

Si vous aussi vous désirez  raconter votre expérience généalogique, écrivez à elisabeth@myheritage.com.

Commentaires

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  • Betty JADAUD

    21 mai 2012

    Bravo ; j’avais à peu près votre âge quand j’ai commencé mes recherches ; c’était il y a 35 ans et aujourd’hui je continue. INTERNET m’ a permis d’avancer plus vite et de trouver des réponses à des énigmes restées sans solution pendant des années. Bonne continuation.