Pour le 14 juillet, célébrons l’héritage culinaire français !

Pour le 14 juillet, célébrons l’héritage culinaire français !

Pour marquer le 14 juillet, MyHeritage vous invite à un voyage culinaire dans les collections des archives de MyHeritage. Préparez-vous à avoir faim ! Reconnue comme « patrimoine culturel immatériel de l’humanité » par l’UNESCO, la cuisine française est célébrée dans le monde entier pour sa riche histoire, sa diversité régionale et son influence sur d’autres traditions culinaires. Celle-ci n’est pas qu’une question de goût ; elle est imprégnée d’histoire, de traditions et de personnes remarquables qui ont façonné cet héritage culinaire. 

Pour célébrer le 14 juillet, profitez de l’accès gratuit à toutes les données françaises sur MyHeritage du 12 au 16 juillet 2023 !

La Tarte Tatin, une tarte aux pommes caramélisée à l’envers, a été créée par les sœurs Tatin, Caroline et Stéphanie, dans la France du XIXe siècle. Elles tenaient l’hôtel Tatin à Lamotte-Beuvron, où, pendant une saison de chasse chargée, Stéphanie aurait sauvé une tarte aux pommes trop cuite en plaçant la base de pâte dessus et en la retournant. Cette version « création accidentelle » de la tarte est débattue, mais le plat est devenu un élément précieux de la cuisine française. La tarte a été popularisée par le chef français Curnonsky au XXe siècle, qui lui a donné le nom des sœurs, et sa renommée s’est accrue lorsqu’elle a été ajoutée au menu du restaurant parisien Maxim’s.

Les soeurs Tatin. Photo colorisée et améliorée par MyHeritage.
Les soeurs Tatin. Photo colorisée et améliorée par MyHeritage.
Les soeurs Tatin. Photo colorisée et améliorée par MyHeritage.

Les soeurs Tatin  dans le recensement français de 1906. L’hôtel Tatin se trouvait à Lamotte-Beuvron, dans le Loir-et-Cher. Collections MyHeritage.

Les soeurs Tatin  dans le recensement français de 1906. L’hôtel Tatin se trouvait à Lamotte-Beuvron, dans le Loir-et-Cher. Collections MyHeritage.

Les madeleines, petits gâteaux en forme de coquille, remontent au XVIIIe siècle à la ville de Commercy, dans la région de Lorraine, en France. Elles auraient été créées par une servante du nom de Madeleine Paulmier, qui les aurait servies lors d’un festin organisé par le roi de Pologne en exil, Stanislas Leszczyński. Charmé par ces gâteaux, le roi leur donna le nom de Madeleine. Sa fille Maria, épouse de Louis XV, les introduira plus tard à la cour de France. Commercy a adopté l’héritage des madeleines en les vendant dans des boîtes décorées à la gare au 20e siècle. Marcel Proust qui célèbre les madeleines dans « À la recherche du temps perdu », où c’est justement une madeleine à déclencher les souvenirs nostalgiques du narrateur.

La Pêche Melba a été créée par l’un des chefs français les plus célèbres, Auguste Escoffier, en hommage à la chanteuse d’opéra australienne Nellie Melba. En 1892, le duc d’Orléans décide d’organiser un dîner en l’honneur de la soprano, après avoir été profondément ému par sa performance dans l’opéra de Wagner, « Lohengrin » au Covent Garden. Escoffier était le chef de l’hôtel Savoy, où se tenait le dîner. Sa création, à l’origine appelée « Pêche au Cygne », comprenait des pêches, de la glace à la vanille et de la sauce aux framboises, servies dans une sculpture de glace en forme de cygne, symbolique du personnage du « Chevalier au cygne » de Nellie Melba. Il a ensuite affiné le plat et l’a rebaptisé « Pêche Melba » en l’honneur de la chanteuse d’opéra.

Nellie Melba, la cantatrice qui a inspiré la fameuse Pêche Melba. Photo colorisée et améliorée par MyHeritage.
Nellie Melba, la cantatrice qui a inspiré la fameuse Pêche Melba. Photo colorisée et améliorée par MyHeritage.
Nellie Melba, la cantatrice qui a inspiré la fameuse Pêche Melba. Photo colorisée et améliorée par MyHeritage.

L’histoire des crêpes Suzette remonte à la fin du XIXe siècle. La légende veut qu’en 1896, Henri Charpentier, 14 ans, apprenti au Café de Paris à Monte-Carlo, ait accidentellement fait flamber une sauce à base de sucre, de mandarine et de liqueur alors qu’il préparait des crêpes pour le prince de Galles, futur roi Édouard VII d’Angleterre. Le prince, séduit par cette délicieuse erreur, demanda que le dessert porte le nom de sa compagne de table, Suzette Reichenberg. Charpentier, devenu plus tard un chef renommé, a raconté cela dans son autobiographie, mais beaucoup d’autres attribuent la création des crêpes Suzette à Auguste Escoffier, sous la direction duquel Charpentier a travaillé, et la recette est également incluse dans le Guide Culinaire d’Escoffier. 

Le journal Comoedia du 11 mars 1924 relatant la vie et la carrière de Suzanne Reichenberg deux jours après son décès.

Le journal Comoedia du 11 mars 1924 relatant la vie et la carrière de Suzanne Reichenberg deux jours après son décès.

La sauce béchamel, pierre angulaire de la cuisine française, a été introduite en France par Catherine de Médicis en 1533. La sauce a ensuite été popularisée à la cour du roi Louis XIV, et fut attribuée à Louis de Béchamel, un courtisan et non un chef cuisinier, dans le but d’accompagner la morue séchée. Quel que soit son inventeur, la sauce béchamel que nous connaissons aujourd’hui, un mélange de roux et de lait, a été codifiée par le chef Marie-Antoine Carême au XIXe siècle. Sa texture onctueuse et sa saveur neutre en font une base polyvalente pour de nombreux plats consolidant ainsi sa place en tant que sauce de base dans le monde entier.

Le croissant, un symbole du petit déjeuner français, aurait été introduit en France par l’Autrichien August Zang. Après s’être installé à Paris dans les années 1830, Zang a fondé « La Boulangerie Viennoise », où il a popularisé les techniques de boulangerie viennoises, ouvrant la voie au croissant moderne. Cettes pâtisserie, à l’origine symbole de la victoire autrichienne sur les Turcs, a été adaptée aux goûts français et est devenue partie intégrante de l’identité culinaire de la France, en grande partie grâce à l’influence de Zang.

Le Viennois August Zang, à qui on doit l'introduction du croissant à Paris. Photo colorisée et améliorée par MyHeritage.
Le Viennois August Zang, à qui on doit l'introduction du croissant à Paris. Photo colorisée et améliorée par MyHeritage.
Le Viennois August Zang, à qui on doit l'introduction du croissant à Paris. Photo colorisée et améliorée par MyHeritage.

La bouillabaisse, un ragoût de poisson provençal traditionnel, est née des pêcheurs pauvres de Marseille, en France, qui utilisaient les poissons invendus pour préparer ce plat copieux. Au fil du temps, ce plat est devenu un mets régional réputé. Jean-Baptiste Reboul (1862-1926), un chef français originaire de Marseille, a documenté et popularisé la recette traditionnelle dans son livre de cuisine influent, « La Cuisinière Provençale ». La recette de Reboul suit la méthode traditionnelle de préparation de la bouillabaisse et inclut des types de poissons spécifiques (congre, rascasse rouge, merlu et merlu européen), la préparation du bouillon (à l’aide d’oignons, de tomates et d’un bouquet garni) et la manière de servir le plat (avec le bouillon et le poisson séparément, accompagnés de rouille et de tranches de pain).

Jean-Baptiste Reboul est né le 13 avril 1862 à Roquebrunasse dans le Var. Collections MyHeritage.

Jean-Baptiste Reboul est né le 13 avril 1862 à Roquebrunasse dans le Var. Collections MyHeritage.

Le Chateaubriand doit son nom à François-René de Chateaubriand, l’écrivain et diplomate français du XIXe siècle. Ce plat se compose d’un morceau de filet de bœuf, traditionnellement rôti et servi avec une sauce béarnaise. Bien que le lien entre l’écrivain et le plat ne soit pas tout à fait clair, on pense que le chef personnel de Chateaubriand, Montmireil, l’a créé en son honneur ou en hommage à ses goûts raffinés.

Les Pommes Anna est un plat français classique composé de tranches de pommes de terre. Ce plat, qui tire son nom d’Anna Deslions, une importante courtisane du XIXe siècle, a été créé sous Napoléon III par le chef Adolphe Dugléré au Café Anglais, le plus grand restaurant de Paris. Dugléré était l’élève du célèbre chef Marie-Antoine Carême. La recette consiste à étaler de fines tranches de pommes de terre dans un plat beurré, à les assaisonner uniquement de sel et à les faire cuire jusqu’à ce qu’elles forment une structure en forme de gâteau. Il est connu pour son extérieur doré et croustillant et son intérieur moelleux et beurré. 

Photo d’Anna Deslion améliorée, colorisée et animée par Deep Nostalgia de MyHeritage :

L’éclair, peut-être nommé ainsi en raison de son glaçage scintillant ou de la rapidité avec laquelle on le mange, a probablement été créé pour la première fois au début du XIXe siècle à la Maison Frascati, à Paris. Le chef pâtissier était probablement Marie-Antoine Carême, réputé pour sa « grande cuisine », au service des célébrités et de la royauté. Carême, connu pour ses pâtisseries complexes et son architecture en sucre, a contribué de manière significative à la cuisine française, y compris au développement de l’éclair. Au départ et jusqu’aux environs de 1850 l’éclair était appelé « pain à la duchesse » ou « petite duchesse ».

Marie-Antoine Carême dit Antonin Carême est mort à Paris le 12 janvier 1833. Il avait 49 ans. Collections MyHeritage.

Marie-Antoine Carême dit Antonin Carême est mort à Paris le 12 janvier 1833. Il avait 49 ans. Collections MyHeritage.

Pour le 14 juillet, profitez de l’accès gratuit à toutes les données françaises sur MyHeritage jusqu’au 16 juillet 2023 !