Superbe histoire, je suis moi-même en train de faire mon arbre généalogique et
C’est quand je n’y croyais plus que j’ai retrouvé mon père
- De Morgan Spengler, France ·
Morgan Spengler, une utilisatrice française de MyHeritage, a grandi en se posant beaucoup de questions. Lorsque sa mère a admis que son père n’était pas son père biologique, elle a commencé une longue quête qui a duré plus de 20 ans, jusqu’à ce que le test ADN de MyHeritage lui donne les réponses.
« Mon histoire commence lorsque ma mère m’a avoué que celui que j’appelle papa n’est pas mon père biologique. J’avais 24 ans. Je ne peux pas dire que c’était une grosse surprise ; ma mère est martiniquaise et dans ma famille j’étais la seule à avoir les yeux bleus. Je me doutais bien qu’il y avait quelque chose qu’on ne me disait pas. J’ai eu des pressentiments dès mon enfance.
Ma mère m’avait dit qu’il s’appelait Claude Ettel et qu’il était pianiste de jazz. Et voilà comment je suis devenue chanteuse de jazz ! Mes yeux bleus venaient de lui. C’est tout ce que j’avais, et pendant longtemps je n’en ai pas su davantage. Vingt années à me poser des tas de questions. C’était comme chercher une aguille dans une botte de foin.
Je me suis mise en quête de ce Claude Ettel. Et les années sont passées. Je me suis mariée, j’ai eu deux filles (âgées aujourd’hui de 11 et 4 ans) et j’ai avancé dans ma vie sans plus trop regarder en arrière. Mais de temps en temps, les interrogations ont refait surface. Je regardais des émissions qui montraient des retrouvailles incroyables, et je me disais toujours que ça ne m’arriverait jamais. Et je pensais aussi qu’il était peut-être déjà décédé.
Le tournant
J’ai fait le test ADN de MyHeritage à Noël 2019. Plus par curiosité, pour connaitre au moins mes origines. Lorsque j’ai reçu les résultats quelques semaines plus tard, j’ai d’abord vu les 50 % d’origines africaines qui viennent clairement de mon côté maternel. Le reste, diverses origines européennes, je savais que ça venait de mon père mais les correspondances ADN qui étaient nombreuses ne me donnaient pas plus d’indication.
En fait, la première grosse surprise est venue du côté de ma mère. Une de mes correspondance ADN s’est révélée être un demi-frère de ma mère ! Je n’en revenais pas ! J’ai fait le test pour retrouver mon père, en espérant retrouver peut-être d’abord un demi-frère ou une demi-sœur, et c’est ma mère qui a fait cette découverte !
La découverte
Les mois passent, je vérifie de temps en temps si j’ai de nouvelles correspondances mais je n’ai plus d’espoir. Et puis l’inimaginable se produit. Un vendredi soir de la fin septembre, la veille d’un spectacle, je voulais me coucher tôt, lorsque j’ai reçu un email de MyHeritage. C’était un message d’un certain Jacques Ettel. Un message court qui disait juste qu’apparemment nous avions de l’ADN en commun. Et quand j’ai cliqué sur le bouton pour voir quel était donc ce lien de parenté, j’ai vu : 49,9 %, relation estimée Père. Je suis restée abasourdie ! Mon cœur battait la chamade, j’étais complètement choquée. Et moi qui devait absolument dormir ! Je riais, je pleurais ! J’ai réveillé mon mari qui ne comprenait rien, je ne pouvais presque plus parler !
Le lendemain, il m’a appelé ! ‘Bonjour c’est Jacques Ettel’ ! Je ne pouvais pas m’arrêter de rire. Il a dû me prendre pour une folle. Un trop plein d’émotions ! Son prénom c’était donc Jacques et pas Claude. Sa première question a été de savoir qui est ma mère. Moi je lui ai demandé s’il était pianiste de jazz, mais en fait c’était juste un passe-temps.
Les retrouvailles
On s’est donné rendez-vous dès la fin du weekend, à mi-chemin entre Strasbourg où je vis et la Savoie où il habite. C’était magique, on a passé des heures à discuter. Et c’est toute ma généalogie paternelle que j’ai reçue ! Jacques est un généalogiste passionné et d’un coup je retrouve mon père et il m’apporte sur un plateau toute mon histoire familiale ! C’était presque trop !
Il se souvient de ma mère ‘belle comme le jour’, rencontrée à Paris, mais il ne l’avait pas cru lorsqu’elle lui avait appris qu’elle était enceinte. Il a eu peur que je lui en veuille, mais ce n’est pas du tout le cas. L’important, c’est ce qu’on partage maintenant. Aujourd’hui, nous sommes heureux. On rattrape le temps perdu. »
Sallé
17 mars 2021
Magnifiques retrouvailles