superbe hommage a c’est grand hommes qui connaissaient la valeur de notre patrie
Commémoration 14-18 : hommage à nos ancêtres soldats
- De Elisabeth
En cette journée de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 marquant la fin de la Première Guerre mondiale, c’est une page essentielle de l’histoire de France que nous voulons marquer aujourd’hui dans les pages de ce blog.
C’est avec beaucoup d’émotion que je pense souvent à mes arrière-grands-pères qui se sont battus dans les tranchées. Le premier, Léon, a combattu pendant tout le conflit, en passant les derniers mois de la guerre en captivité en Allemagne. Le second, plus jeune, n’a connu l’épreuve des tranchées que durant les neuf derniers mois du conflit. Les deux ont eu la chance de revenir. Mes deux autres arrière-grands-pères étaient dans l’armée du Royaume d’Italie. Angelo est rentré chez lui à la fin des hostilités. Amadio, en revanche est mort le 8 juin 1918, laissant une veuve et deux petits enfants.
Montrez les photos de vos ancêtres soldats aux jeunes générations, racontez-leur ce que vous savez d’eux. Ne les oublions pas. Que cette journée de commémoration soit plus qu’un simple jour férié, mais bien l’occasion de se souvenir de ceux qui ont connu l’enfer des tranchées.
Je vous ai demandé il y a une semaine de nous envoyer les photos de vos ancêtres soldats. Vous avez été nombreux à nous envoyer vos photos pour rendre hommage à un grand-père, un arrière-grand-père, ou un grand-oncle, qui a vécu cet épisode meurtrier de notre histoire. Je regarde ces visages et je pense à tout ce qu’ils ont subi. Je leur laisse la place. Les voici.
François Bedaine :
Mon arrière-grand-père Arthur Barbottin, 232 RI, tué à l’ennemi le 28 août 1918 à Chavigny, à l’age de 34 ans.
Mireille Marchioro :
Mon grand-père maternel André Charles Georges Noël (1899-1975). Il est debout au centre de la photo.
Le frère de mon grand-père maternel, Pierre Albert Noël (1901-1994).
Muriel Lavialle :
Cathy Veillot Desothez :
Voici mon arrière-grand-père Baptiste Veillot . Il est né le 25 avril 1859 (et non en 1872). Il s’engage dans la marine en 1893. En 1899, pour son mariage, il donne pour profession Quartier-maître de mousqueterie. En janvier 1909, il est nommé second-maître-fusilier. En 1914, il est nommé premier-maître- fusilier. Il est affecté au 5ème régiment de Fusiliers marins le 23 septembre 1914. Il est mort le 10 novembre 1914, à l’âge de 42 ans, à Dixmude, en Belgique. Toutefois, son décès ne fut annoncé officiellement que fin décembre alors que la famille en avait été informée dès la fin novembre par un marin qui était à ses côtés quand il fut tué. Il avait pris son portefeuille et l’avait fait parvenir au Port-des-Barques. Malgré les circonstances, il est curieux que l’acte de décès dressé par le commissaire qui dit avoir vu le corps n’ait été établi que le 6 décembre; que ce corps n’ait jamais été retrouvé; que le nom de Veillot ne se trouve pas dans la liste des fusiliers marins disparus à Dixmude, ni paraît-il, sur le monument élevé en Belgique à leur mémoire et que sur les monuments aux morts de Saint-Nazaire et Port-des-Barques le prénom de Georges lui ait été attribué au lieu de Baptiste. Pourquoi, que c’est il passé ? Peut-on ajouter son nom des d’année plus tard ? L’acte de décès de Baptiste Veillot a été établi par Pierre-Etienne Drouillard qui était Commissaire de 1ère classe à l’Etat-major du 1er Régiment. Il est donc probable que Baptiste Veillot était dans ce régiment. Les témoins sont le Quartier-maître mécanicien Louis Cadoreau et le Second-maître fusilier Pierre Remot.
Voici mon autre arrière-grand-père du coté paternel. René-Marie RANNOU, né le 27 novembre 1872 à Quimper, en Bretagne. Il est mort le 31 août 1918, à l’âge de 45 ans, sur le Vapeur Bougainville (Marine Nationale), lors d’un accident de tir.
Christine Perrette :
Voici mon grand-père maternel, Jean Baptiste Louis Sadi Legendre (1892-1939). Petite anecdote : c’est lors d’une permission qu’il a fait la connaissance de ma grand-mère qui habitait dans un village à une trentaine de kilomètres de Verdun. J’ai remarqué sur la photo de groupe que mon grand-père tenait dans sa main une petite fleur blanche.
Philippe Van Larebeke
Mon arrière-grand-père Jules Backaert, au premier rang à gauche, faisant partie du 12ème régiment d’artillerie.
Mon arrière-grand-père au camp d’entrainement d’Elsenborn. 12ème Régiment d’artillerie, 3ème Bataillon ob 105. Comment retrouver d’autres informations en relation avec ce régiment ? Merci à tous.
Armelle Troisgros :
Mon grand-père Roger Troisgros appartenait au 19ème BCP ( bataillon de chasseurs à pied ). Il a été blessé par un obus le 9 août 1918 à la bataille de Maignelay, dans l’Oise.
Yann Sujet :
Mon arrière-grand-père Sergent Charles Lavaissière, 41ème puis 15ème Régiment d’Infanterie, croix du combattant volontaire.
« excellent gradé, a été deux fois blessé dans l’accomplissement de son devoir »
Laurence Journey :
En ce 11 novembre 2013, ma soeur Valérie et moi-même souhaitons rendre un émouvant hommage au frère de notre grand-mère paternelle (Jeanne Ernestine Angèle Delaporte 1907-1994) qui a fait la Grande Guerre et qui est mort au combat pour la France :
Emile Siméon dit « Siméon » DELAPORTE, né le 4 juillet 1894 à Tourvilles sur Arques (76), décédé le 28 février 1916 à Epargnes dans la Meuse. Il est inhumé au cimetière de Martigny, sa commune de résidence, petit village normand à quelques kilomètres de Dieppe. Son nom figure sur le monument aux Morts de la commune.
Nathalie Brulez :
Mon arrière-grand-père Alfred Goettelmann, 2ème Bataillon de chasseurs à pied, mort pour la France le 10 décembre 1914 à foncquevillers (62).
Geneviève Burtscher :
Mon grand-oncle Célestin Durand, originaire de Bachant (59), parti au front en 1914 à l’âge de 20 ans.
.
Lili Forgues :
Mon grand-père à gauche…
Christian Morris :
Mon arrière-grand-père, le lieutenant-colonel Jean Auguste Edouard Morris, commandant le 47ème R.I, blessé le 29 juin 1915 dans un boyau de communication, alors qu’il venait de passer son inspection à Carency (Pas-de-Calais). Il est mort pour la France le 3 juillet 1915.
Mon grand-père Jean Charles Edouard Morris, (en haut, au centre, avec le bandeau de deuil). Maréchal des Logis, réserviste au 3ème R.I à pied, promu sous-lieutenant le 20 avril 1916, fait prisonnier à Maubeuge le 7 septembre 1914, évadé du camp de Sennelager en Allemagne, le 10 janvier 1916, et sur la fin du conflit, lieutenant-observateur dans l’aviation.
Corinne Micropoulos :
Mon grand-père, Antoine Terrail, avec son régiment de la Croix Rouge, il était brancardier et chargé d’aller chercher ses compagnons ses compagnons blessés ou morts. Il a lui-même été blessé en récupérant un des soldats.
Sylvie Rouillard
Le grand-père de mon mari, Henri Smeets Lebreton, de Belgique.
Daniel Delange :
Si vous voulez raconter l’histoire d’un ancêtre soldat de la Grande Guerre, n’hésitez pas à nous contacter par courriel à stories@myheritage.com ou dans les commentaires ci-dessous.
Lavialle Klotz Muriel
11 novembre 2013
ils sont tous magnifiques! que de belles photos, en fait c’est pas si loin, puisque pour la plupart cela remonte à nos Grands-Parents, je suis heureuse de constater qu’aujourd’hui nous gardons tous ces documents avec grand respect et que nos enfants et petits enfants j’espere garderons encore longtemps avec fierté!