(copie de la lettre de Roger de Molley, lieutenant au 172ème RI (régiment d’infanterie)
Ma chère tante
-Ma tante de Tessières a du vous annoncer la triste nouvelle!Bernard tué a la ferme du bois Lahé le 26 Octobre entre deux et trois heures de l’après midi,par un obus de 150,lequel obus a crevé le parapet et est venu frapper Bernard, a la poitrine,sans éclater,Bernard s’était fait creuser une niche sous le parapet de la tranché et il attendait là,allongé dans cette niche la fin du bombardement.L’obus à bout de course, arriva sur la poitrine du pauvre Bernard,avec encore une violence suffisante pour lui porter un coup irréparable.Il est mort 20 minutes après.Evanoui sur le coup,il appelle ensuite l’un de ses sergents et lui parle de ces termes: »je vais mourir,prévenez mes parents, dites leur comment cela est arrivé,… faites venir mon cousin qui commande la première compagnie de mitrailleurs…faites venir un prêtre…faites venir Valter(un médecin) il me soulagera…J’ai froid aux pieds,je sens que je vais mourir…Je meurs content si ma vie peut épargner celle de beaucoup de mes camarades…Comme vous etes gentils pour moi… Merci beaucoup… (et ses dernières paroles qui font pleurer) Je meurs pour la France. »Son corps s’est raidi, sa tête s’est renversée en arrière-……………………………………………………………………………………………………….Lettres écrites par Bernard envoyée à:Madame Olivier MaireChâteau de Fourg par Liesle Doubs
« En route pour les tranchées et pour la gloire direction encore inconnueTendrement Bernard » ……………………………………………………………………………………………….Bernard Maire du Poset
Chaque fois que je croise dans la rue a l’heur actuelle une de ces nombreuses mères envelopées de leurs voiles noirs,je suis pénétré d’un profond sentiment de douleur et de respect à la fois.
longeot
4 août 2013
mon père, 3 ans de guerre , médaille de la ville de Verdun ,parti seul sous les bombardements d une extrême violence,pour sauvé son régiment 142r d infanterie, et invalide de cette guerre,il avait ses oreilles brulées par le froid ,je lui enlevé chaque hiver ces croutes a ses oreilles ,un père formidable ,