J’ai fait une avancée énorme dans mes recherches sur mes ancêtres orphelins grâce à MyHeritage
- De Elisabeth
Sandy Fleming, utilisatrice américaine de la Caroline du Nord, a passé 30 ans de recherche à démêler plusieurs générations d’ancêtres orphelins. Une alerte SuperSearch de MyHeritage reçue par email l’a amenée à deux phrases dans un journal qui ont complètement transformé ses recherches et lui a permis de faire un certain nombre de découvertes importantes.
Voici son histoire :
Le caractère poignant des années d’enfance orpheline de ma grand-mère Reba, en plus de l’enfance « orpheline » de sa propre mère, de ses tantes et de ses oncles, a été le catalyseur de mes recherches pendant des décennies. Les deux générations d’orphelins ont provoqué d’importantes interruptions dans la transmission de l’histoire familiale.
Lorsque j’ai commencé, la carte de visite de 1869 ci-dessous était la seule preuve documentée dont je disposais pour établir un lien avec les générations maternelles précédentes :
Ce fut la base de plusieurs décennies de recherche sur Margaret, mon arrière-arrière-grand-mère, et sur mon arrière-grand-mère, Mary Elizabeth Spencer, à Trenton, dans le New Jersey.
Combler les lacunes de la vie de Reba
La photo ci-dessus de Margaret Spencer Luckman Ernest me vient de ma grand-mère maternelle, Reba. Margaret était la grand-mère maternelle de Reba. La mère de Reba, Mary Elizabeth (Spencer) Webb, est décédée à Frankford, en Pennsylvanie en 1893, alors que Reba avait 4 ans. Son père, Henry Webb, est décédé 10 mois plus tard, près de Wilmington, dans le Delaware, alors que Reba avait 5 ans et demi.
Sur les 8 enfants nés d’Henry et Mary Elizabeth, seuls deux ont survécu au-delà de la premiere année. Le frère survivant de Reba, Wilfred, s’est marié 3 ans après la mort de leur père, date à laquelle il a recueilli Reba chez lui et a pris soin d’elle jusqu’à sa mort 13 ans plus tard.
De la période intermédiaire, les « années perdues » de Reba pour lesquelles elle n’avait pas de souvenir précis de ses déplacements, son seul souvenir est qu’elle avait été « en pension », ce qui correspondait à un arrangement informel de placement en famille d’accueil. Cependant, son apparition sur les photographies suggère qu’elle etait peut-etre dans un orphelinat : les cheveux inhabituellement coupés et les vêtements simples, en contraste frappant avec les volants, les rubans et les longues boucles vus dans un portrait antérieur, ainsi que le fait que les photographies ont été prises à cette époque. Tout cela a contribué au manque de connaissances qu’elle avait de ses parents et de ses grands-parents, ce qui a alimenté mon désir de combler les lacunes de notre famille.
La situation de Margaret suggère que sa sécurité dépendait fortement de son statut marital. Elle épouse Joshua H. Spencer en 1837 à l’église méthodiste St. George, à Philadelphie, en Pennsylvanie. Leur famille s’agrandit avec la naissance de Mary Jane en 1838, John H. en 1842, Mary Elizabeth en 1844 à Trenton, New Jersey, William T. en 1846 et Julia Taylor en 1849 à Philadelphie, Pennsylvanie.
Orphelins dispersés chez des personnes non apparentées dans trois États adjacents
Dans les années 1850, après le décès de son mari, les enfants de Margaret se sont installés dans des lieux divers et variés avec des personnes pour lesquelles il n’existe aucun lien de parenté connu. Dans le recensement fédéral américain de 1860, Mary Jane (veuve) avait épousé Charles P. Clymer, ils vivaient dans le New Jersey ; Mary Elizabeth, mon arrière-grand-mère, âgée de 16 ans, vivait à Frankford, Philadelphie, Pennsylvanie, dans le ménage des Shoemakers : Thomas, un pêcheur, et sa femme, Harriet, propriétaire d’une épicerie.
Julia vivait dans la maison du fermier John Rung et de sa femme, Mary, dans le comté de Huntingdon en Pennsylvanie. Un autre fils ou possible beau-fils, George P. Luckman, avait fait partie de la vie de Margaret dans les années 1860, bien qu’aucun de ses enfants Spencer ne semble l’avoir été.
En 1863, Margaret se maria pour la deuxième fois avec Edward Luckman, mais 6 ans plus tard, elle redevint veuve. Lors du recensement fédéral américain de 1870, elle apparaît comme préposée à l’hôpital de l’État du New Jersey (un asile). Il est évident que sa situation était devenue difficile. Il est probable que la photo de la carte de visite ait été prise au cours de cette phase de sa vie.
Au moment du recensement fédéral américain de 1880, Margaret s’était mariée pour la troisième fois avec Joseph Ernest, un cordonnier veuf. Ils vivaient à Wilmington, dans le Delaware.
Grâce à des recherches plus approfondies, j’ai également trouvé deux des fils de Margaret, John H. Spencer et George P. Luckman, vivant à Wilmington à cette époque.
Margaret est répertoriée une fois dans l’annuaire de la ville de Wilmington comme tenant une épicerie en 1885. En 1888, Joseph Ernest mourut, laissant Margaret veuve pour la troisième fois. Elle a vécu avec son fils ou beau-fils George Luckman, sa femme et ses beaux-frères de 1890 environ jusqu’à ce qu’elle aille vivre avec sa fille, Mary Jane Davis Clymer à Camden, dans le New Jersey, de 1899 environ à juin 1900 (le recensement fédéral de 1900 indique décembre 1818 comme date de naissance pour Margaret). Moins de deux semaines plus tard, Margaret a déménagé pour vivre avec sa plus jeune fille, Julia (Spencer) McClure, mariée à Cassius McClure, un agriculteur, près de Petersburg, en Pennsylvanie, où elle a résidé jusqu’à sa mort en 1903.
Les deux phrases qui ont surmonté un obstacle de 30 ans
L’avancée décisive est venue de deux petites phrases que j’ai reçues dans mon courrier électronique comme résultat d’une alerte de recherche SuperSearch de MyHeritage.
Il s’agissait d’un avis de décès publié dans un journal, dans un lieu inattendu, qui a fourni la clé essentielle pour débloquer un obstacle généalogique de longue date (plus de 30 ans) dans mes recherches. Il a permis de découvrir deux fils de mon arrière-arrière-grand-mère Margaret, dont l’existence n’avait jamais été connue auparavant. Il a également conduit à des découvertes documentées qui ont confirmé des hypothèses de parenté qui n’étaient que des spéculations jusqu’à cette contribution de MyHeritage (et sans aucun doute les algorithmes créés pour de telles recherches dans les journaux).
Moins de 20 mots dans un avis de décès publié dans un journal, et les recherches ultérieures qu’ils ont rendues possibles, ont comblé d’énormes vides. Depuis cet email de MyHeritage, ma recherche a pris une nouvelle dimension.
Une autre découverte récente a été une véritable révélation, rendue possible par une recherche « qui d’autre vivait à cette adresse » dans les U.S. City Directories, les annuaires des villes americaines de MyHeritage. La recherche a montré que Margaret vivait avec Mary Elizabeth et sa famille, dont Reba, alors âgée de 3 ans. C’était l’année précédant la mort de Mary Elizabeth des suites de la tuberculose ; elle avait 49 ans.
Ces faits documentés concernant cette famille, dispersée par le décès du chef de famille, fournissent de nouvelles preuves qu’ils ont maintenu des liens (ou renoué des liens) les uns avec les autres malgré les pertes tragiques et leurs séparations.
Ces deux découvertes ont permis de poursuivre les recherches, qui ont abouti à une notice nécrologique détaillant les cinq enfants survivants, dont deux fils jamais connus auparavant, ce qui a permis de dresser un tableau beaucoup plus complet de cette famille que celui que j’avais jusqu’à présent. Cela a également permis de confirmer les hypothèses concernant l’identité de ses filles, Mary Jane et Julia.
Merci à MyHeritage d’avoir contribué à surmonter ce vieil obstacle généalogique. Merci d’avoir changé à jamais la compréhension de mon arbre généalogique en élargissant ces branches grâce à cette « petite » mention dans un journal. Cela a fait toute la différence ! J’attends avec impatience les prochains outils, innovations et ajouts aux collections de MyHeritage.
Un grand merci à Sandy pour avoir partagé avec nous cette incroyable découverte, ainsi que les résultats de ses recherches méticuleuses ! Nous sommes certains que Reba, Mary Elizabeth et Margaret en auraient été très fières.
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