D’incroyables découvertes généalogiques pour des Légendes du foot
- De Elisabeth
Nous avons réuni 8 joueurs de football légendaires pour leur révéler leurs origines ethniques avec MyHeritage ADN. Les anciens joueurs, Gilberto Silva (Brésil), John Barnes (Angleterre), Lothar Matthäus (Allemagne), Clarence Seedorf (Hollande), Hernán Crespo (Argentine), Robert Pires (France), Gianluca Zambrotta (Italie) et Luis García (Espagne) se sont retrouvés à Londres pour évoquer les vieilles rivalités et en savoir plus sur leurs racines ancestrales.
En savoir plus sur les joueurs et leurs découvertes généalogiques sur le site Web de Football ADN.
Les joueurs ont beaucoup appris sur leur histoire familiale, ainsi que sur leurs origines ethniques ! Regardez ici leur discussion animée avec Kelly Cates, la célèbre présentatrice anglaise :
Lisez la suite pour en savoir plus sur les joueurs, les résultats sur leurs origines ethniques, et leurs découvertes généalogiques.
Gilberto est un ancien joueur de football brésilien qui a joué 93 fois pour l’équipe nationale brésilienne. En 2002, il est devenu champion du monde.
Ses origines ethniques sont très diversifiées : 47,7% africaines (Nigérians, d’Afrique de l’Ouest et Sierra Léonais), 31,7% Européennes (ibériques, irlandaises, écossaises et galloises, Scandinaves et d’Europe de l’Est) et près de 18% d’origine centraméricaine.
Gilberto a grandi à Vila Luciânia, un village de l’état de Minas Gerais, un état du sud-est du Brésil. Vila Luciânia fut fondée pour les travailleurs de l’industrie sucrière. La famille Silva y a vécu pendant de nombreuses années alors que le père et le grand-père de Gilberto travaillaient dans cette industrie.
Au lieu d’argent comptant, les employés de l’industrie du sucre étaient payés en bons d’achat. Avec ces bons, la famille achetait de la nourriture et ce qui leur servait.
Né en Jamaïque, John Barnes est un ancien joueur et entraineur qui a joué 79 matchs avec les couleurs anglaises. Son énorme base de fans à Liverpool l’a nommé l’un des joueurs les plus populaires de tous les temps.
La famille de Barnes vient de Trinidad et de la Jamaïque. Ses résultats ADN MyHeritage montrent un pourcentage élevé d’origines ethniques africaines. Il est 41,2% nigérian, et seulement 16,5% irlandais, écossais et gallois. Il est également 13,5% sierra-léonais, et près de 10% kényan, 16,3% ibérique, et 10,9% du nord et ouest de l’Europe.
Barnes pense que son ADN irlandais, écossais et gallois vient de l’Écosse. Les planteurs écossais en Jamaïque faisaient travailler des milliers d’esclaves dans leurs champs de sucre et de tabac. Ils ont fait d’énormes profits, stimulant ainsi l’économie écossaise.
John a eu de nombreuses correspondances ADN éparpillées dans le monde, y compris aux États-Unis, au Brésil, au Portugal, en Allemagne et au Canada. Parmi ces correspondances ADN, certaines avaient déjà commencé à construire l’arbre généalogique des Barnes. Un membre de sa famille avait déjà 35 000 personnes dans son arbre généalogique !
Lothar Matthäus, né et élevé en Allemagne, a représenté l’équipe nationale lors de 150 matchs et a été nommé meilleur joueur de football européen en 1990.
Le test ADN de Matthäus montre qu’il est 24,7% Européen du Nord et de l’Ouest (généralement allemand, français et / ou néerlandais), 17,4% Balte et 16,4% Européen de l’Est. Ses résultats montrent également qu’il est 24,3% anglais, ce qui est notable pour un footballeur allemand, car la rivalité entre l’Angleterre et l’Allemagne est l’une des plus fortes de l’histoire du football.
Durant nos recherches, nous avons découvert le grand-père de Lothar Matthäus, Georg Albert Lohmeier, né en 1898, qui a servi pendant la Première Guerre mondiale dans le 19e régiment d’infanterie bavaroise et combattu dans plusieurs batailles en France en 1918. Le 14 juin 1918, il a reçu la médaille Preußisches Eisernes Kreuz II. Klasse, autrement connu comme la « Croix de Fer ».
Fait intéressant, l’arrière-grand-père de Lothar, Johan Georg Lohmeier, né en 1870, a également combattu durant la Première Guerre mondiale aux côtés de son fils, Georg Albert Lohmeier.
Né au Suriname, Clarence Clyde Seedorf a grandi aux Pays-Bas où il a représenté l’équipe nationale à 87 reprises. Clarence est considéré comme l’un des joueurs néerlandais les plus accomplis car il est le seul joueur à avoir remporté un championnat avec trois équipes différentes.
L’ADN de MyHeritage a montré que Seedorf est 46,2% Nigérian, 36,2% Sierra Léonais, 6,3% Scandinave, 3,4% Asiatique de l’ouest et 7,9% d’autres régions.
Une légende familiale raconte que les ancêtres de la famille Seedorf étaient des Indiens du district de Boven au Suriname. Un missionnaire morave trouva un enfant de la population indigène seul dans la forêt et l’amena à Paramaribo où il fut inscrit à la mission de Seedorf pour devenir finalement esclave dans la plantation de Berg en Dal. L’ancêtre direct de Clarence, Patientie Seedorf, était l’un des quatre esclaves qui ont adopté le nom de famille Seedorf lorsqu’ils ont été émancipés en 1873.
Les esclaves de Berg en Dal reçurent une éducation morave et chrétienne solide. Ils sont devenus des missionnaires eux-mêmes. L’arrière-arrière-grand-père et l’arrière-grand-père de Clarence, Adam Seedorf, étaient de fervents chrétiens évangéliques. Grâce au travail missionnaire de ses parents, le grand-père de Clarence, Fredrik et deux frères et sœurs ont grandi à « Klein Welka », un petit pensionnat pour enfants de missionnaires.
Hernán est un ancien footballeur argentin qui a représenté l’équipe nationale lors de 64 matches et a marqué plus de 300 buts. L’Argentine est connue pour ses prouesses footballistiques exceptionnelles, et Hernán l’a illustré tout au long de sa carrière.
Bien que Crespo n’ait pas de racines sud-américaines, il a des racines espagnoles, étant 48,7% ibérique. Il est également 27,6% italien et 17,6% nord et ouest européen.
Avant que sa famille n’arrive en Argentine, ils vivaient au 16 rue Nuño Gómez 16, à Malaga, où naquit le grand-père de Crespo, Eduardo Crespo Viso. Son certificat de naissance datant du 1er novembre 1910 mentionne cette adresse.
Quand Eduardo Crespo Viso eut un an, son père Manuel Crespo García et sa mère Rosario Del Viso Zafra (les arrière-grands-parents d’Hernán) émigrèrent depuis Malaga, en Espagne, à bord du navire León XIII. Ils sont arrivés au port de Buenos Aires le 24 décembre 1911.
Robert est né et a grandi en France. Il a disputé 79 matchs avec l’équipe nationale française, avec laquelle il est devenu champion du monde en 1998. Il a ensuite évolué pour l’équipe anglaise d’Arsenal, avec laquelle il a remporté plusieurs titres.
Selon les résultats de son test ADN MyHeritage, Robert Pires est ibérique à 48,5%, italien à 38,1% et irlandais, écossais et gallois à 4,2%.
Les capacités athlétiques de Robert semblent être génétiques, car son arrière-grand-père, Don Macario Fernández Lerantes, était aussi un sportif ! Enfin presque… En juillet 1926, Don a remporté la troisième place de la compétition officielle de jeu de quilles de la Sociedad de Festejos de San Pedro, en marquant 105 points.
Le joueur italien Gianluca Zambrotta a représenté son équipe nationale à 98 reprises. Il a également joué pour plusieurs équipes italiennes, et il est devenu champion du monde en 2006. Né à Côme, en Italie, d’où ses parents et ses grands-parents sont originaires, il a commencé à jouer à 17 ans pour l’équipe de sa ville natale.
Zambrotta est à 62,6% italien, 20,3% grec et 14,9% nord-ouest européen.
L’arrière-grand-père de Gianluca, Giuseppe Dotti, est né à Rovenna, en Italie. La sage-femme déclara elle-même la naissance car le père de Giuseppe, Santo Dotti, travaillait en Suisse à l’époque en tant que fermier.
Lorsque Giuseppe Dotti se maria en secondes noces, il dut présenter l’acte de décès de sa première épouse décédée à l’âge de 22 ans, et déclara également avoir participé à la mobilisation pour la guerre italo-autrichienne en 1915.
Né et élevé en Espagne, Luis a joué pour son équipe nationale à 25 reprises. À la fin de sa carrière, il a joué pour Liverpool, en Angleterre, avec laquelle il a obtenu un titre international.
La répartition ethnique de Luis est 84,7% ibérique, 11,3% Juifs séfarades d’Afrique du Nord et 4% Irlandais, Écossais et Gallois.
Luis a eu beaucoup de correspondances ADN sur MyHeritage provenant du monde entier, y compris de la Grande-Bretagne, de la France, des États-Unis, de la Norvège et du Portugal. Certains de ces utilisateurs de MyHeritage ont construit de grands arbres, dont un ayant plus de 15 000 personnes dans son arbre généalogique.
Les résultats ADN de MyHeritage de Luis indiquent 11,3% d’origine juive sépharade. Nos recherches sur l’histoire de sa famille ont confirmé que ses ancêtres, du côté maternel, portaient le nom de famille « Mejias », nom d’origine juive sépharade. Pendant l’Inquisition espagnole, de nombreux Juifs ont changé leur nom de famille et choisi des noms castillans. Il est possible que le nom de famille original était Messiah, qui est devenu Mesias, et finalement Mejias.
La majorité des ancêtres espagnols de Luis vient de la province de Ciudad Real, principalement du village de Saceruela.
Autrefois, chaque année, les villageois célébraient la « Dia de Los Quintos » à Saceruela. C’était un jour où les garçons se rendaient à l’hôtel de ville pour se mesurer et se peser pour leur service militaire mais c’était aussi une journée remplie de musique et de joyeuses célébrations. Nous avons trouvé deux belles photos du grand-oncle de Luis, Rodrigo Mejias Castillo, prises lors d’une telle journée. Il participait aux réjouissances en tant que musicien.
Résumé
Nous avons été ravis d’avoir l’occasion de réunir ces huit légendes du football pour discuter de leurs carrières, de leurs rivalités et de nous plonger dans leur histoire familiale. Pour en savoir plus sur les histoires familiales de ces joueurs, sur leurs origines ethniques, et pour les regarder discuter de leurs découvertes, visitez Football ADN.