Bravo Paul pour cette magnifique présentation, je reconnais bien le souci des détails bien vérifiés chez toi. Merci pour toutes tes recherches. Papa serait bien fier de toi.
Le parcours généalogique de Paul Patenaude, utilisateur québécois de MyHeritage
- De Elisabeth
![Le parcours généalogique de Paul Patenaude, utilisateur québécois de MyHeritage](https://blog.myheritage.fr/wp-content/uploads/sites/10/featured/41461130098072013_03_4.jpg)
![Le parcours généalogique de Paul Patenaude, utilisateur québécois de MyHeritage](https://blog.myheritage.fr/wp-content/uploads/sites/10/featured/41461130098072013_03_4.jpg)
Aujourd’hui, dans le cadre de notre rubrique ‘Vos histoires’, nous vous invitons à partir au Québec pour découvrir l’histoire familiale de Paul Patenaude. Utilisateur de MyHeritage depuis plusieurs années, il le décrit comme un ‘merveilleux produit qui fait le bonheur de beaucoup de gens’. Nous le remercions chaleureusement de nous raconter son aventure généalogique.
Comment je me suis intéressé à la généalogie
Je suis à la retraite, après une gratifiante carrière dans le domaine de l’enseignement. En 1995, à l’occasion d’un repas avec mes parents, mon père s’est mis à me raconter ses souvenirs de jeunesse. Pourquoi raconter l’histoire de sa famille ? Qu’est-ce que cette histoire peut nous apprendre ?
Au moment de quitter la table ce soir-là, j’avais décidé de rassembler tous ces souvenirs de famille épars et de les colliger d’une manière instructive pour chacun des membres de ma famille, petits et grands. Mon père devait décéder trois années plus tard, sans avoir eu le temps de tout me partager.
L’histoire, et particulièrement l’histoire de mes ancêtres, de leurs familles et aussi de leur manière de vivre, a toujours été parmi mes principales préoccupations. Comme enseignant, j’ai été à même de constater à quel point les référents historiques manquent aux générations montantes. Comme père, j’ai toujours voulu léguer à mes enfants le goût et la curiosité de mener une légitime quête du passé pour mieux comprendre le présent et gérer l’avenir avec sagesse.
Que l’on soit riche ou pauvre, noble ou le plus humble dans la société, nous avons tous quelque part dans notre lignée des gens de courage, des gens pur laine et d’autres métissés, peut-être quelques truands ou mal servis par la nature, mais certainement surtout des gens qui ont investi leur vie pour que vive et grandisse leur famille. Ils ont défriché la terre, constitué modestement un domaine familial à léguer à leurs fils et leurs filles après des années de labeur. J’ai voulu illustrer tout cela.
Mon travail relate le passage de onze générations d’ancêtres de nos familles depuis l’arrivée en Nouvelle-France de nos tout premiers ancêtres. De notre vivant, nous sommes en contact avec, au mieux, quatre générations : père et mère, grands-parents, arrières grands-parents et bien sûr nos enfants et petits-enfants. C’est voir pratiquement la moitié de cette histoire d’un seul coup d’œil.
Ce travail peut donc apprendre beaucoup de choses : sur les gens dont nous sommes issus, sur leur courage, leur énergie à construire le monde dans lequel nous avons grandi. Nous pouvons aussi apprendre sur la vie à différentes époques, pourtant pas si lointaines, où toutes nos technologies n’existaient pas : pas de téléphone pour communiquer, pas d’électricité pour cuisiner, se chauffer ou travailler, pas de télévision, pas d’ordinateur, pas de machinerie sophistiquée pour l’agriculture, etc. Nous pouvons apprendre sur la culture, sur la vie sociale, sur la famille, sur les valeurs religieuses. Bref explorer nos racines c’est revisiter l’émouvante et excitante aventure de la vie à travers les gens qui nous ont donné la vie. Ils sont nos gènes!
Quand je me suis mis à l’ouvrage, en 1995, je n’avais aucune idée d’où cela allait me mener. Il me manque encore des jalons, des mailles, des noms…
Sur la photo ci-dessus, je suis le deuxième à partir de la droite. Avant tous ceux-là, la photographie n’existait pas !
Mes recherches
Pour point de départ, j’ai eu la chance de mettre la main sur un imposant document manuscrit colligé par une cousine de mon père. J’avais là les noms, les dates de mariage, quelques dates de naissance. Ce texte documentait la lignée paternelle jusqu’au premier ancêtre venu en terre de Nouvelle-France, en août 1651. Il y avait quelques trous à combler, des dates incertaines, mais au moins j’avais un premier canevas. Le reste est venu avec la passion, la joie de trouver une nouvelle piste.
Le fonds de données généalogiques au Québec est important et les ressources disponibles dans toutes les bibliothèques. J’ai donc commencé par-là, et j’y suis encore. Parallèlement à ces visites dans les rayons des vieux généalogistes, je visite les cimetières des paroisses où ont vécu mes ancêtres, pour compléter certaines données parfois fragmentaires. J’ai souvent le sentiment que je ne trouverai jamais le bout !
J’avais essayé plusieurs outils informatiques et les ressources d’Internet pour me documenter et colliger mes données. Lorsque j’ai découvert MyHeritage, en 2009, ce fut une nouvelle poussée d’adrénaline. D’abord j’ai pu récupérer rapidement mes données déjà organisées dans un fichier GEDCOM et donner à ma quête une image beaucoup plus dynamique.
Les membres de ma famille se sont vite intéressés à mon travail et ont commencé à collaborer en m’envoyant des compléments d’information, des corrections à mes données, des photocopies de documents officiels, etc.
Du coup, j’ai repris contact avec des cousins, cousines, oncles, tantes, neveux, nièces dont j’avais perdu la trace depuis longtemps, et une nouvelle dynamique familiale s’est instaurée à travers nos échanges et nos courriels.
Plus qu’une généalogie
Je ne suis pas un généalogiste de profession et n’ai pas la prétention de mettre dans mes recherches le même souci d’exactitude absolue sur toutes les données que je recueille pour la simple raison qu’il me faudrait y consacrer plus de temps qu’une équipe de dix personnes. Je garde pourtant à l’esprit qu’une fiche n’est complète que lorsque toutes les informations sont vérifiables. Puis je m’intéresse à l’histoire qui se dégage de toutes ces informations, je tente de mettre tout cela en perspective pour que l’ensemble prenne un sens historique, nous informe sur le chemin parcouru par tous ces ancêtres depuis près de 400 ans, en terre d’Amérique.
Je peux témoigner que cette activité devient vite une véritable passion. J’y consacre au moins 4 à 8 heures par semaine, en moyenne, en encore bien davantage lorsque je prends des vacances de mes autres activités.
C’est une vraie passion que, de surcroît, je partage avec ma conjointe. Le plaisir n’en est que doublé !
girona
28 mars 2013
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