Une bien belle histoire
L’histoire familiale de Cédric Detienne, utilisateur belge de MyHeritage
- De Elisabeth
Il n’y a pas d’âge pour attraper le virus de la généalogie. Aujourd’hui, dans le cadre de notre rubrique ‘Vos histoires’, ouverte à nos utilisateurs, nous vous présentons le parcours d’un jeune généalogiste de la Belgique.
Cédric Detienne, comme vous allez pouvoir le lire, à 27 ans, est le gardien de l’histoire de sa famille. Nous le remercions d’avoir accepté de nous raconter son aventure.
Comment vous êtes-vous intéressé à votre histoire familiale?
J’avais déjà parlé de généalogie avec une des sœurs de ma grand-mère et j’avais adoré cette discussion. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que la génération de ma grand-mère était encore la seule à connaître cette histoire familiale et que si personne ne reprenait le flambeau, cette mémoire disparaîtrait avec elle… Cela m’a glacé le sang… La généalogie ne se limite pas uniquement à une succession de noms et de dates en forme d’arbre… Chaque personne a une histoire et préserver celle-ci, c’est garder cette personne vivante.
Votre famille s’implique-t-elle dans votre recherche généalogique ?
Ma famille ne s’implique pas forcément dans mes recherches. Evidemment, elle m’a raconté ce qu’il y avait à raconter mais j’aime surtout les voir s’étonner de mes trouvailles.
Combien de personnes sont actuellement dans votre arbre généalogique?
Je me suis toujours dit que ma famille était relativement petite, mais quand je vois que je suis déjà à plus de 1500 personnes et qu’il me reste encore bon nombre d’individus à encoder, force est d’admettre que je dois avoir des petits cousins un peu partout :-). Bien que les individus de ma famille se trouvent essentiellement en Belgique… On voit au cours de l’histoire que certains d’entre eux sont partis vers d’autres contrées, comme par exemple la France ou bien encore les Etats-Unis.
Qu’aimez-vous sur MyHeritage ?
Mon histoire avec MyHeritage a commencée en 2010… Si je me souviens bien, cela devait être au mois de mars. J’ai très rapidement atteint le nombre de 250 individus. Je dois avouer que j’ai recherché des logiciels de généalogie gratuits, mais je suis revenu vers MyHeritage. Je trouve son utilisation vraiment agréable et il ne faut pas se creuser la tête pendant des heures pour encoder les données. En tant que généalogiste en herbe, je me creuse déjà bien assez la tête pour retrouver les informations. L’année passée, j’ai renouvelé mon abonnement pour une durée de 3 ans… et je ne le regrette vraiment pas ! L’aspect en ligne me plaît énormément. Il permet de prévenir les membres du site familial de tous changements apportés.
Avantage non négligeable, et qui m’a permis de retrouver le cousin de ma grand-mère par la même occasion, est la fonction Smart Matching. Elle permet de retrouver des données qui n’étaient pas forcément en notre possession, relançant de ce fait les recherches sur de nouvelles bases. Ces Smart Matches sont vraiment un atout !
Quelle est la découverte qui vous a marqué le plus ?
Lorsque j’ai commencé mon arbre en 2010, j’ai assez rapidement pu remonter quelques générations de la branche de ma grand-mère paternelle. Cette ascension était due à un document que j’ai pu retrouver relatif à la succession d’une tante de ma grand-mère. En haut de ce document trônait le nom d’Ignace Detienne. L’arrière-grand-père de ma grand-mère. Seul bémol, je n’avais pas d’autres informations à son sujet. La quête folle à propos d’Ignace a donc commencé à ce moment…
Dès le départ, j’ai remarqué qu’il y avait quelque chose de pas net à son sujet… Entre les discordances de dates de naissance que j’ai pu constater sur les actes de naissance de ses enfants et ses absences du domicile conjugal, je suis tombé sur des documents attestant de sa disparition… J’ai posé des questions à ma grand-mère… Je voulais savoir si elle avait entendu parler d’Ignace ou du moins savoir si son grand-père, Albert Florimond, fils d’Ignace, lui avait parlé de son père. La réponse que ma grand-mère me donna était qu’Albert avait toujours dit qu’il n’avait pas de père !
Etant mineur dans la région de Charleroi, j’ai axé mes recherches sur les villes où le charbonnage était une activité principale… Je n’ai malheureusement rien découvert. C’est en désespoir de cause que j’ai alors tapé son nom sur différents sites de généalogie pour enfin arriver à une réponse positive sur le site d’Ellis Island, île par laquelle transitaient des milliers d’émigrés voulant refaire leur vie dans le Nouveau Monde…
Ignace était donc parti en 1893 à bord du bateau « Westernland » de la « Red Star line », d’Anvers vers les Etats-Unis laissant derrière lui son épouse et neuf enfants dont le plus jeune n’avait alors que deux ans. D’après ce que j’ai pu découvrir, une femme, nommée Marie Françoise Valkenberg est partie le rejoindre quelques mois après. Il s’y est refait une nouvelle vie sans pour autant y avoir d’enfants… Lors de son départ, Ignace avait tout de même 45 ans et sa compagne une dizaine d’année de plus. Il a acheté une maison et il y est mort en 1910, le quinze du mois de mars, d’une bronchite et d’asthénie. Bien que je sois arrivé à trouver le début et la fin de son histoire, il me reste encore énormément de zones d’ombre à éclaircir… Par le biais de différents organismes aux Etats-Unis, j’ai pu découvrir un tas de documents relatifs à Ignace…
On pourrait croire que l’histoire s’arrête là, mais ce n’est pas le cas. Ignace est devenu pour moi une véritable obsession et je tente par tous les moyens de réécrire son histoire de manière à, un jour peut-être, comprendre ce qu’il s’est passé…
Un conseil pour nos lecteurs qui commencent leurs recherches ?
Pour se lancer dans la recherche généalogique, il faut d’après moi retranscrire toutes les informations disponibles au sein de sa famille. En plus de noms et de dates, il y a les anecdotes qui sont vraiment délicieuses à entendre et surtout à retenir.
PIERRE P.
6 février 2013
Bonne continuation….on n a jamais fini dechercher en généalogie …Amities