La serrure du volet communique avec la serrure du tiroir central. Ce qui fait qu’une seule clé suffit à fermer l’ensemble. Avec le même bois, il avait fabriqué une petite bibliothèque, profonde de 33 cm.
Au décès de mon grand-père, mon père (10ème et dernier des enfants) avait hérité de ce bureau et de cette bibliothèque. Je me souviens que nous jouions avec mes frères et sœurs à imaginer un immeuble dans cette bibliothèque, pour nos Playmobil. Mon petit frère avait trouvé une sympathique petite niche sous le bureau, où installé dans le panier à linge, il piquait régulièrement un somme. Puis au divorce de mes parents, mon père m’a confié la garde de ce bureau. Mon chien, un Berger Allemand, avait lui aussi jeté son dévolu sur ce bureau, dont il avait fait sa niche.
Ce bureau-secrétaire et cette bibliothèque qui racontent tant d’histoires, ont bien plus de valeur qu’une valeur marchande.
Florence MOUVAUX
Les meubles font parfois partie intégrante de notre héritage familial. Bien plus qu’un meuble, il représente pour nous un morceau de notre histoire familiale.
Il peut s’agir d’une commode héritée d’une arrière-grand-mère, d’une table laissée par une grand-tante ou d’un fauteuil qui a passé quatre générations, et cet objet revêt à nos yeux une valeur bien plus grande que sa valeur marchande. Il prend alors une place particulière à côté d’un autre meuble (même un très beau que l’on vient d’acheter).
Car cet objet qui nous est précieux est le témoin de la vie d’un de nos ainés, dont la mémoire perdure ainsi. Et souvent nous avons une petite pensée pour notre cher grand-oncle dont le plus beau fauteuil orne désormais votre salon.
Dans ma famille, mon beau-père a fait traverser l’océan atlantique à deux fauteuils ; aujourd’hui c’est ma fille qui s’assoit sur ces fauteuils qui ont appartenu autrefois à ses arrière-grands-parents.
Mon mari qui est restaurateur de meubles anciens entend souvent de telles histoires ; ‘ce guéridon appartenait à ma grand-mère’, ‘sur cette table à écrire mon arrière-grand-père rédigeait sa correspondance’. Récemment on lui a demandé de restaurer une table à langer transmise dans une famille depuis plusieurs générations.
Avez-vous un tel meuble chez vous ? Racontez-le nous dans les commentaires ci-dessous.
Florence MOUVAUX
23 septembre 2012
Mon grand-père paternel (1896-1976) était menuisier ébéniste.
Il avait fabriqué un bureau-secrétaire, avec un tiroir central au milieu et deux rangées de 4 tiroirs de chaque côté. Un astucieux système de crémaillères derrière ces 8 tiroirs permet de bloquer en fermeture tous ces tiroirs. Le fait de fermer à fond le tiroir central fait monter les crémaillères qui viennent se loger dans des encoches au dos des tiroirs. Un tour de clé et les tiroirs ne peuvent plus être ouverts.
Sur le plateau du bureau, de nombreuses niches, dont 4 à petits tiroirs. Le haut du bureau se ferme par un volet roulant en lamelles de bois. La fermeture se fait en faisant glisser le volet jusqu’en bas. La serrure du volet communique