Merci à vous pour votre lecture !!
Sur les traces des ancêtres portugais de Patricia Coelho
- De Elisabeth


Aujourd’hui nous vous présentons l’aventure généalogique de Patricia Coelho, qui est partie à la recherche de ses ancêtres au Portugal. Le voyage l’a amenée jusqu’au Brésil. Voici son histoire :
‘Je m’appelle Patricia et j’ai 42 ans. Je suis mariée, j’ai 3 enfants. J’habite dans le sud-ouest de la France et je travaille dans un centre de long séjour pour personnes âgées. J’adore l’histoire en général, la littérature et j’écris de la poésie. J’ai auto-édité plusieurs recueils. Je suis très curieuse de tout. J’ai toujours besoin de savoir comment quelque chose fonctionne ou pourquoi cela ne fonctionne pas. De ce fait, je fais beaucoup de bricolage à la maison. Cette soif de savoir s’est tout naturellement manifesté pour connaître mes ancêtres. J’ai un dicton que j’aime particulièrement : savoir d’où on vient pour savoir où on va. Et j’ai voulu savoir d’où je venais.
Comment vous êtes-vous intéressée à votre histoire familiale ?
Mes origines viennent du Portugal. Mes parents sont arrivés en France en 1961. Je n’étais pas encore née. Tous les étés, nous partions en vacances là-bas. Ce sont mes plus précieux souvenirs mais je me suis rendue compte en grandissant que je ne connaissais rien de ce pays, de ces gens. Vers l’âge de 14 ans, mon père m’avait laissée chez ma grand-mère pendant une semaine. Un jour, j’ai trouvé à l’étable, dans une boîte, la correspondance d’un grand-oncle parti au Brésil au début du siècle. J’avais dans les mains de vieilles cartes postales, un véritable trésor. Bien des années plus tard, j’ai commencé à chercher l’histoire de ce grand-oncle. Pour l’instant, je n’ai rien trouvé sur lui mais j’ai trouvé sur bien d’autres et dès que je le peux, je retourne au Portugal parce que je viens de là-bas.
Jusqu’où est allée votre recherche?
Je mène plusieurs recherches en parallèle. Cela pourrait être difficile mais finalement, ce n’est pas le cas. Quand je suis bloquée d’un côté, je me tourne vers un autre. Ma principale généalogie sont mes racines portugaises et en parallèle, je fais aussi la généalogie maternelle de mon mari. Il faut savoir qu’au Portugal, surtout dans les villages très reculés, les archives sont rares. A part, les archives paroissiales qu’on peut encore trouver dans les églises, il faut aller vers les grandes villes ou bien comme moi, faire des recherches sur internet. La recherche est plus longue. De mon côté, je suis remontée à mes arrière-arrière-grands parents. J’ai découvert un troisième frère de ma grand-mère que je ne connaissais pas au Brésil avec une autre grande famille là-bas. Du côté de mon mari, c’est plus simple puisque pour l’instant mes recherches sont en France et je suis arrivée à 1660. J’ai découvert que tous les ancêtres sont du même village depuis des générations.
J’ai pu dire à ma mère d’où venait son grand-père et son arrière-grand-père car dans la famille personne ne savait. J’ai pu lui dire aussi la date du mariage de ses parents, la date du décès de son grand-père et d’autres choses encore. Je suis en contact avec mes cousins du Brésil et ma famille au Portugal. Je pense que tous les généalogistes amateurs vous le diront : quand on trouve, c’est merveilleux. C’est un sentiment extraordinaire.

Photo de famille : au centre ses arrières-grands parents maternels, Antonio Madeira et Marie de Jésus Cavaca et à droite, sa grand-mère maternelle, Rosa de Jésus Galha Madeira.
Qu’aimez-vous sur le site de MyHeritage ?
Ce que j’apprécie particulièrement c’est l’interactivité familiale où que l’on soit dans le monde. Ainsi, chaque membre peut porter sa pierre à l’édifice. J’ai retrouvé ma famille brésilienne inconnue. Je les ai invités sur mon site familial. Ils ont crée leur arbre que nous avons mis en commun. J’ai invité aussi la famille proche à participer. Grâce à MyHeritage, je reste en contact permanent avec mes cousins du Brésil. Je leur transmets le fruit de mes recherches au Portugal (ce sont aussi leurs racines), ils me transmettent des photos. C’est un échange merveilleux.
Combien de personnes sont actuellement dans votre arbre généalogique ?
J’ai 345 personnes dans mon arbres. J’ai souhaité d’abord faire des recherches simples en ne mettant que les parents et les frères et soeurs. Puis sont venus les cousins du Brésil. Je commencé petit à petit au fil de mes informations à mettre tous mes cousins. Mais nous sommes une famille nombreuse. Mes pays sont la France, le Portugal, le Brésil, l’Espagne et dans quelques temps il y aura l’Italie, après qui sait…..
Quelles recommandations pouvez-vous donner à d’autres personnes qui commencent leurs recherches ?
En premier lieu, il faut interroger la famille, les grands-parents s’ils sont encore là. Il faut demander tous les papiers qui existent encore. A partir de là, on peut avoir des noms, des dates, des lieux et on peut démarrer par quelque chose. Il faut profiter de leurs connaissances tant qu’ils sont encore en vie. C’est une ressource essentielle pour bien commencer. Ensuite, internet est formidable. Mais la chose la plus importante, c’est la patience. Il ne faut pas se décourager. Parfois, les résultats sont longs à arriver. Pour vous donner un exemple, j’ai repris ma généalogie depuis une semaine. Je ne l’avais pas fait depuis 2 ou 3 mois. Et j’ai eu des résultats. Je viens de temps en temps voir pendant quelques jours et après j’arrête. La généalogie prend du temps même parfois beaucoup de temps. Il faut savoir s’arrêter.’
Nous remercions chaleureusement Patricia et nous lui souhaitons de retrouver la trace de son grand-oncle au Brésil. Qui sait, une autre Smart Match dénouera peut-être ce mystère ?
Si vous aussi vous désirez raconter votre expérience généalogique, veuillez écrire à elisabeth@myheritage.com.
Betty JADAUD
18 juillet 2012
C’est une très belle histoire. J’ai passé un bon moment en la lisant.