J’vous partage un super article sur la seconde guerre mondiale ! Vraiment très intéressant !
Pendant la Seconde Guerre mondiale, près d’un million de français et 225000 belges furent prisonniers en Allemagne.
Mon grand-père maternel fut l’un d’entre eux. Je sais très peu sur cette période de sa vie. Je dois effectuer une longue recherche pour répondre à de nombreuses questions. Tout d’abord je dois trouver son dossier militaire aux archives départementales pour avoir son numéro d’incorporation.
Détenu au Stalag X-B près de Sandbostel en Basse-Saxonie, comme beaucoup de prisonniers il travailla dans une ferme. Le fait particulier de cette situation commune est que mon grand-père garda un contact épistolaire toute sa vie avec la famille allemande pour laquelle il travailla. Lorsque ma mère naquit en août 1950, un des cadeaux reçus était une jolie petite robe arrivée d’Allemagne.
Je n’ai pas eu la chance de connaître mon grand-père. Il mourut à l’âge de 53 ans alors que je n’avais que 5 mois. Et les lettres qu’il échangea avec cette famille sont pour l’instant introuvables.
Je m’attelle désormais à une nouvelle recherche sur mon histoire familiale : réunir toutes les informations possibles sur cette période significative de la vie de mon grand-père. Et surtout identifier et retrouver la famille allemande.
Première déception : il est absent des Listes officielles des Prisonniers Français, émises par les Autorités militaires allemandes entre août 1940 et juin 1941. Les quatre ‘Roger Dubuc’ repérés sont des homonymes.
Après avoir contacté le Stiftung Lager Sandbostel (Centre de Documentation et Mémorial du Camp de Sandbostel), j’ai récolté les premières (maigres) informations : son numéro de prisonnier (67838) est suivi par le numéro correspondant au lieu de travail. AK 714 (AK =Arbeitskommando) désigne ainsi la petite ville de Sandstedt, près de Brême. Mais qu’en est-il d’AK 7106 ? Prochaine étape allemande : le Wehrmachtsauskunftsstelle (Bureau Allemand des Etats de services) à Berlin, qui je l’espère, pourront fournir de plus amples informations.
Nombre d’entre vous auront certainement déjà entrepris ce genre de quête sur les traces d’un parent prisonnier de guerre en Allemagne entre 1940 et 1945.
Je vous invite donc à partager avec nous le récit de cette recherche dans les commentaires ci-dessous, ou dans Facebook et Twitter.
Lisez ce billet pour découvrir l’heureuse conclusion de cette recherche :
Sur les traces d’un prisonnier de guerre français en Allemagne
Christiane ALLIN Née SKWERES
24 mai 2012
Papa, François SKWERES , incorporé dans l’armée Polonaise reconstituée en France le 18/12/1939 , soldat au 3ème Bataillon de Chasseurs Alpins.
A été capturé le 22/06/0940 , fait prisonnier le 24/06/1940 à Chatellerault , transféré au front stalag 180 Amboise Indre et Loire , Matricule N° 1851 .
Evadé le 08/09/01940.
Rapatrié le 27/04/1945.
Démobilisé le 16/06/1945 ( Bureau de recrutement de Coetquidan).