Levi’s : du rivet en cuivre au jeans le plus vendu au monde

Levi’s : du rivet en cuivre au jeans le plus vendu au monde

Les jeans Levi’s sont bien connus dans le monde entier pour leur qualité, mais savez-vous comment Levi Strauss les créa pour les vendre aux chercheurs d’or lors de la ruée vers l’or en Californie ?

En 1853, Levi Strauss, un immigrant juif allemand, quitta New York, où il vivait avec ses frères et sœurs  depuis son arrivée aux États-Unis en 1847. Il partit à San Francisco et ouvrit un commerce de tissus. Il commença à importer des vêtements, des couvertures, des tissus et autres articles qu’il vendait aux petits magasins dans toute la région.

Levi Strauss apparaît pour la première fois dans le recensement américain en 1850 (dans notre moteur de recherche SuperSearch). Il vit alors, avec d’autres membres de sa famille, chez son frère Jonas, et travaille déjà dans le textile avec ses frères :

Levi Strauss dans le recensement américain de 1850 (cliquez pour agrandir)

Levi Strauss dans le recensement américain de 1850 (cliquez pour agrandir)

Un de ses clients était le tailleur Jacob Davis, un immigrant juif letton, qui résidait à Reno dans le Nevada. C’est lui qui inventa un procédé pour riveter les coins des poches sur les pantalons en denim afin d’éviter les déchirures, mais il avait besoin d’un partenaire financier. Il proposa à Levi Strauss de breveter son invention ensemble. Le brevet obtenu le 20 mai 1873 marque la naissance du blue jeans. C’est le début de la légende du jeans de Levi Strauss & Co.

Levi Strauss est lui-même à l’origine de étiquette de cuir au dos du pantalon portant le logo des deux chevaux dès 1886,  de la première mention de la désignation 501 pour signaler le modèle haut de gamme en 1890 et de l’étiquette en forme de bon de garantie jointe à chaque production dès 1896.

A la mort de Levi Strauss à l’âge de 72 ans, en 1902, ces quatre neveux hériteront de l’entreprise. Elle est encore aujourd’hui détenue par ses descendants.

Commentaires

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  • François PEPONNET

    20 mai 2014

    Pour être complet, la légende ajoute que les chariots de la conquête étaient bâchés d’une toile fabriquée à Nîmes, en Languedoc dans le sud de la France. Les chariots arrivés à destination, les bâches auront été réemployées à différents usages, dont vêtements et pantalons bientôt devenus « denim ».