De mère en fils: un arbre, une histoire de famille
- De Elisabeth


Aujourd’hui je voudrais vous présenter l’histoire d’un de nos utilisateurs français, René Sagueton , qui représente à bien des égards un exemple édifiant. Informaticien à la retraite, il est le petit-fils d’un couple de paysans du Velay, en Auvergne, qui eut dix enfants, 25 petits-enfants, et 48 arrière-petits-enfants.
‘Cette nombreuse parentèle commençait à se perdre de vue, d’autant plus que l’exode rural étant passé par là, il ne restait plus grand monde sur la zone géographique d’origine. Nous ne nous rencontrions qu’à l’occasion des funérailles, et certains de mes cousins m’ont demandé de leur transmettre l’arbre généalogique commencé par ma mère, raconte René.
J’ai repris l’arbre commencé par ma mère à son décès, il y a deux ans, à la demande de nombreux cousins qui connaissaient très mal l’ensemble de la parentèle. Ayant décidé de partager les informations, internet m’a semblé une technique moderne et très adaptée. Il m’a paru logique de reprendre le flambeau, compte-tenu de ma profession. J’ai cherché un site qui permettait à chacun de se connecter et de participer aux recherches et à la mise à jour. J’avais alors un arbre d’environ 150 personnes à partager.
Pour l’heure, ma recherche est bloquée provisoirement aux environs du début du XVIIIe siècle, même si ponctuellement j’ai trouvé la trace d’ancêtres jusqu’aux environs de 1530. J’ai commencé par prendre comme base de départ le couple de mes grands-parents paternels, et j’ai commencé par compléter la descendance. Pour cela, la coopération des cousins et des cousines a été essentielle, même si pour beaucoup la motivation essentielle fut de partager des photos, et non la recherche généalogique en tant que telle. Ma famille s’est impliquée largement dans la recherche des descendants. Certains m’ont aidé dans la recherche d’ascendants.
Mon arbre compte actuellement 363 personnes, toutes localisées en France, bien que l’arbre comporte beaucoup de voyageurs et quelques immigrés d’Europe et d’ailleurs. Il est vrai que depuis que j’ai souscrit une version étendue et que je ne suis plus limité par le volume des données, j’ai décidé d’enregistrer non seulement les ascendants en ligne directe, mais les frères et sœurs ou collatéraux, ce qui m’aide beaucoup dans mes recherches.
Par ailleurs, la fonction des SmartMatches m’a beaucoup servi : j’ai retrouvé des cousins et des cousines très éloignés qui faisaient leur propre généalogie, à laquelle je me suis naturellement raccrochée. Une de ces lointaines cousines m’avait déjà permis de remonter jusqu’aux environs de 1630, et un cousin encore plus lointain m’a permis d’aller aux environs de 1530, à partir de recherches sur des archives notariées. Je dois aux SmartMatches mes avancées les plus spectaculaires. MyHeritage m’a permis de renouer des contacts distendus et d’organiser des rencontres. Ce mois-ci, nous en sommes à la seconde cousinade.’
René conclut ainsi: ‘La recherche entreprise m’a beaucoup apporté sur le plan de la connaissance historique des ancêtres et de leur région. La somme de documents et d’anecdotes que j’ai rassemblée m’a permis d’écrire un opuscule de quelques 250 pages, que j’ai mis en ligne sur le site (dans la rubriques photos, j’ai créé un album ‘documents’, qui comporte cette monographie que j’ai essayé d’illustrer autant que possible. Cela touche un peu à tout : géographie, histoire, linguistique, sociologie, religions, mœurs, travail, techniques, etc…’
Un conseil de René pour ceux qui commencent leurs recherches sur leur histoire familiale:
‘Il faut d’abord questionner les vivants et leur demander tout ce qu’ils savent de mémoire. Penser aussi à noter tout ce qu’on sait au départ, en gardant à l’idée que si les ancêtres avaient su qu’on s’intéresserait à eux, ils nous auraient très volontiers fait part de leurs vies et de leurs souvenirs. Si un jour les jeunes générations s’intéresseront aussi à leur ascendance, nous leur aurons beaucoup simplifié le travail en notant chaque chose’, conclut René.
J’espère que vous avez apprécié autant que moi la lecture du témoignage de René, qui est en outre un bel exemple de coopération familiale. Nous souhaitons à René et à sa famille que leur cousinade se répète chaque année à mesure que l’arbre familial grandit.
Si vous aussi vous avez envie de nous raconter votre aventure généalogique, veuillez écrire à elisabeth@myheritage.com