Je suis Bernard Ross de Montréal, enfant d’Honora Ross de Maskinongé, (boulanger à l’Hôtel Windsor de Montréal) et d’Antoinette Hubert de Rivière au Renard en Gaspésie. Après avoir travaillé presque toute ma vie dans la vente de matériaux de construction, je suis à la retraite et je célébrerai mes 74 ans en mai prochain. Il y a 52 ans j’épousais Lise Campeau et nous avons le bonheur d’avoir un fils prénommé François. Toute ma vie j’ai été intéressé par l’histoire de ma famille mais, à cause d’un manque de connaissance de la disponibilité de sources d’information, je n’avais jamais rien entrepris pour trouver matière à combler mes attentes. J’ai fini par découvrir la généalogie et j’ai le goût de vous communiquer mon cheminement.
Au début de ma retraite, avec l’aide de mon garçon, je me suis initié à l’ordinateur. Là commence le processus du où? quand? comment? et pourquoi? Évidemment j’ai vite appliqué ces questions à ma lignée familiale; mais d’où partir et comment faire. J’avais le temps d’apprivoiser « la machine », laquelle a fini par se révéler être un agréable outil de renseignements. À peu près vers la même époque, lors des funérailles d’une tante paternelle, je me suis rendu compte que je ne la connaissais pratiquement pas, malgré notre proche lien de parenté. Alors mes questions concernant ma famille ont refait surface : qui? quand? où? J’ai alors pensé utiliser l’ordinateur comme moyen de travail. Ce fut ma découverte de la généalogie.
Après plusieurs lectures sur le sujet, j’ai décidé de m’impliquer activement dans le but de recueillir des renseignements sur mes origines ancestrales. J’ai pris conscience de la mine de renseignements pertinents que représentent les parents et que, lorsque nos père et mère n’y sont plus, la cueillette de donnés de première ligne est ardue et parfois presque impossible. Il y a 7 ans je me suis abonné à MyHeritage, au départ comme membre gratuit et maintenant à titre de membre PremiumPlus. J’ai alors été confronté à certaines difficultés, on me traitait comme si j’étais expert, et cela sans évaluation de mes connaissances. Il me semble qu’un « 101 en généalogie » m’aurait été grandement profitable.
Lise et Bernard lors de leur 50ème anniversaire de mariage
Ceci étant dit, je reconnais avoir fait de belles découvertes au sujet de certaines techniques de procédure facilitant la compilation et l’organisation des données recueillies. J’y ai aussi fait la connaissance de personnes avec lesquelles ce fut enrichissant d’échanger. Certaines sont devenues des amis toujours agréable à rencontrer. Toutefois ce ne fut pas sans peine que j’ai effectué ces premiers pas, il m’a fallu beaucoup de persévérance pour réussir à fonctionner adéquatement. Il m’est arrivé occasionnellement d’éprouver des moments de déprime. Heureusement ma curiosité et ma détermination m’ont sauvé et je me rendais sur le site de MyHeritage où je trouvais un support réconfortant.
Une preuve, il y a quelques temps, j’ai connu, via les Smart Matches, une personne dont la compétence généalogique et la générosité ne sont plus à démontrer. Il s’agit de « la Petite Sorcière » à qui j’ai exposé ma situation et mes besoins. Elle a très bien saisi mes difficultés résultant de mon manque de maîtrise du traitement de la matière accumulée. Elle m’a dirigé vers quelques sites gratuits où j’ai trouvé des trucs de fonctionnement. Cette démarche m’a également permis de constater que certaines de mes entrés étaient inexactes.
Merci à cette personne que je considère comme un ange gardien des généalogistes. S’il y en a qui ne la connaissent pas encore, dépêchez-vous de faire sa rencontre, vous ne le regretterez sûrement pas.
Honora Ross, le père de Bernard
François Ross, le fils de Bernard
Christophe Ross, le petit-fils du cousin de Bernard
Ce qui me fascine c’est la faisabilité de circuler à travers les générations constituant un arbre généalogique. En nous y promenant on peut retrouver des ancêtres parfois éloignés dans le temps et l’espace. Je sais maintenant que pour rencontrer les miens, je dois passer par Maskinongé, St Barthélémie, Louiseville et même traverser en Écosse, plus précisément dans la ville de Tain. J’ai aussi vu qu’il existe une branche de Ross vivant en Gaspésie avec laquelle je n’ai aucun lien de parenté.
Mon travail m’a permis d’élargir mes relations familiales en me présentant les générations qui m’ont précédées. Grâce partiellement à MyHeritage, j’ai réussi à regrouper environ 1700 entrées également compulsées sur le site CGFA (Centre de Généalogie Française d’Amérique). J’ai donc virtuellement rencontré des membres de ma famille qui se retrouvent maintenant au cimetière. De plus j’ai été amené à recréer des liens avec certains cousins et même avec mes frères desquels la vie m’avait éloigné. Ils manifestent peu de motivation à vivre mon expérience mais ils se sont montrés intéressés par le résultat que je leur présentais. C’est avec fierté et plaisir, qu’à leur demande, je leur en ai communiqué une copie. Comme François m’aidait à utiliser correctement l’ordinateur, j’ai sollicité sa collaboration pour mes recherches. Réticent au début, il a bien voulu m’aider et il s’est laissé gagner. Cela ne fait pas de lui un généalogiste actif mais il est en mesure d’évaluer le travail accompli et il se dit heureux d’hériter d’une telle somme de connaissances de sa famille. Nous avons vécu des heures heureuses à travailler étroitement sur une même tâche.
Je me dis parfois qu’il existe peut-être des moyens plus efficaces pour réaliser le cumul et l’organisation du matériel disponible. J’ai encore des apprentissages à faire, entre autres, je ne sais pas comment transcrire mes informations en GEDCOM et comment les partager selon les règles de l’art. Oui je connais maintenant mes ancêtres, je peux les placer dans mon arbre généalogique mais j’aimerais en savoir plus sur leur mode d’existence. Voilà matière à recherche.
Selon moi, la généalogie est une façon d’écrire la petite histoire quand ce n’est pas tout simplement l’Histoire d’un peuple, d’une émigration. Elle nous apprend la patience, la persévérance et la minutie. Je suis convaincu que la recherche généalogique n’est jamais définitivement terminée ; il faut vérifier et revérifier l’exactitude de la matière présentée.
Que d’émotions !!! Je connais maintenant plus l’histoire de ma famille et j’ai un beau passe-temps qui m’occupera encore de nombreuses heures.
Albert Ross
19 mars 2015
Ca c est de la classe
cousin Albert Ross