Merci beaucoup Monsieur Normandeau et Madame Nolin pour ce partage,. J’espère sincèrement qu’il encouragera plusieurs à s’intéresser à leurs propres origines. » Savoir d’où l’on vient pour savoir qui on est « .
Québec : l’histoire familiale de Richard Normandeau
- De Elisabeth
Aujourd’hui nous repartons au Québec en compagnie de Richard Normandeau, membre de MyHeritage depuis 2012 et dont l’arbre compte plus de 6000 personnes. Son histoire familiale est, comme vous allez pouvoir le lire, étroitement liée à l’histoire de son pays.
Je suis Richard Normandeau, québécois et canadien, fils d’Alcide Normandeau et de Liliane Lavictoire, de Wilfrid Normandeau et de Marie-Louise Paquette, de Joseph Normandeau et de Métildée Laniel dit Desrosiers, de Théophile Normandeau et de Josephte Raymond dit Labrosse, d’Arsène Normandeau et de Geneviève Deguire dit Larose, de Charles Normandeau dit Deslauriers et de Marie-Josette Brégard, de Pierre Normandeau dit Deslauriers et de Marie-Charlotte Maillou, d’Augustin Normandeau dit Deslauriers et de Marie-Angélique Demers-Dumay, d’Augustin Normandeau dit Deslauriers et de Marie-Madeleine Sasseville. Ce dernier est né à Thouars dans la région de Poitou-Charentes en 1665 et était le fils de Jaques Normandeau et de Catherine Boismoreau. Il est arrivé en Nouvelle-France en 1685.
Mon épouse s’appelle Doris Nolin, québécoise et canadienne, fille de Jean Nolin et de Germaine Girard, de Théodule Nolin et de Marie-Anne Gélinas, de François Nolin et de Sophie Samson, de Pierre Nolin et de Marie-Rose Paradis, de Pierre Nolin et de Geneviève Girard, de Pierre Nolin et d’Henriette Angélique Carrier, de Pierre Nolin et de Marie-Rose Bouchard dit Dorval, de Pierre Nolin dit Deschatelets et de Marie-Madeleine Presseau, de Jacques Nolin dit Deschatelets et de Françoise Chalifour. Ce dernier est né en 1641 à St-Jean, Haute-Loire, Auvergne et était le fils de Jacques Nolin et de Marguerite Gaillard. Il est arrivé en Nouvelle-France en 1666.
Je n’ai jamais vraiment été intéressé par l’histoire de ma famille et j’y suis arrivé pas mal sur le tard. Je n’ai pas eu des parents très raconteurs d’histoire et je n’ai pas non plus été curieux de mes origines. Je savais que j’étais issu d’une modeste famille d’ouvriers d’usine et que, sans être pauvres parce que nous ne manquions pas de l’essentiel, nous vivions très sobrement.
Mon épouse et moi avions 64 ans lorsque nous avons reçu en cadeau un programme de généalogie et que j’ai compris que je ne connaissais presque rien de mes ancêtres. Par bonheur, il y avait ma mère et deux de mes tantes qui ont pu me donner des informations de départ et grâce à elles, j’ai pu reconstituer notre histoire. Et quelle histoire. Oui nous étions une famille modeste mais nous avons participé à la construction de notre beau pays, le Canada.
Ça a été difficile au début, par tâtonnement, essais et erreurs, j’ai commencé à rassembler les noms, les naissances, les mariages et les décès pour enfin créer l’arbre généalogique de nos familles. Et j’ai devant moi les tableaux généalogiques de 10 générations de Normandeau et de Nolin, plus de 2000 noms.
Et j’ai été très surpris et emballé par ce que j’ai trouvé. Dès les débuts de la colonie nos ancêtres étaient là. En 1608 avec Champlain, Nicolas Marsolet dit St-Aignan faisait partie des 28 pionniers qui ont fondé Québec. En 1613, 1614, arrive Sieur Guillaume Couillard de l’Espinay, Louis Hébert et Abraham Martin dit l’Écossais. En 1617, l’épouse de Louis Hébert, Marie Rollet se joint à l’équipe avec ses enfants, Guillaume et Marie-Guillemette. L’année suivante arrive Sieur Jean Nicolet de Belleborne. En 1619, Pierre Desportes et son épouse Françoise Langlois font la traversée de même que Thomas Nicolet, Sieur de Belleborne. En 1620, Jean Galeran Martin vient retrouver son fils Abraham Martin, lequel retourne en France pour s’y marier et il revient avec à son bras, son épouse Marguerite Langlois, la sœur de Françoise déjà en Nouvelle-France. La même année arrive René Legardeur Sieur de Tilly. En 1621, dans la nouvelle paroisse Notre-Dame de Québec, ils célèbrent le premier mariage en Nouvelle-France entre Sieur Guillaume Couillard et Marie Guillemette Hébert. Le premier Canadien Français y est aussi baptisé le 24 octobre 1621 Eustache Martin, fils d’Abraham Martin dit L’Écossais et de Marguerite Langlois, le parrain est Étienne Brulé et la marraine Marie Guillemette Hébert. Tout ce beau monde est ici pour découvrir un nouveau pays, ils doivent affronter les rigueurs de l’hiver canadien et se protéger des indiens qui ne sont pas tous amicaux. Certains sont poussés par les Anglais de la Nouvelle Angleterre à faire la guerre aux Français et finalement, vers 1629, ces Anglais prennent possession de Québec. Louis Hébert et sa famille, Abraham Martin et sa famille, Nicolas Marsolet et quelques autres décident de rester dans leur nouveau pays et de continuer à le coloniser.
En 1632 la France reprend possession de Québec et à nouveau débarque successivement René LeGardeur de Tilly, François Gautreaux, Marin Boucher, Zacharie Cloutier, Noël Langlois, Françoise Grenier, Jean Guyon dit Dion Sieur du Buisson, Perrine Mallet, Mathurine Robin, Robert Caron, Jean Cloutier, Catherine De Corday, Xainte Dupont, Marie Favery, Pierre Gadois, Charles Garnier, Claude Guyon, Jeanne Labraye Jean-Baptiste et Pierre LeGardeur de RePentigny, Louise Mauger, Nicolas Pelletier, Marie Pichon, Jeanne Roussy, Charles et Denise Sylveste, Marie Crevet, Marie LeBarbier, Noël Morin et ainsi de suite à toutes les années. Les ancêtres Normandeau et Nolin ont continué à immigrer en Nouvelle-France et à coloniser le pays.
Ils se sont établis à Québec, et autour, Beauport, Beaupré, Montmagny, Ile-D’orléans, ils sont ensuite allés à Kamouraska, Rivière Ouelle, Trois-Rivières, Tadoussac, Baie St-Paul, Les Éboulements, Montréal. Ils ont aussi fait partie de La Grande Recrue lorsque Paul Chomedy de Maisonneuve, Jeanne Mance et Marguerite Bourgeois sont allés chercher des Français pour s’établir et fonder Ville-Marie (Montréal) en 1642.
Entre 1663 et 1670, Louis XIV a envoyé 800 jeunes filles pour épouser les colons et les soldats qui avaient décidé de rester au Canada, on les a nommés les Filles du Roi parce qu’il a payé leur transport et les a doté pour pouvoir s’établir avec leur nouvel époux. 75 de ces filles du Roy sont parmi nos ancêtres.
Ces colons ont cultivé la terre, ils ont combattu les Iroquois qui se sont mis à les harceler, certains sont morts comme lors du massacre de Lachine en octobre 1689. Ils ont combattu les Anglais et défendu la ville de Québec en 1710. Ils ont découvert le Mississipi et la Louisiane ils ont fait le commerce de la fourrure jusqu’à la Baie d’Hudson, ils ont été coureurs des bois.
Ils ont été battus par les Anglais en 1759 et la Mère Patrie les a abandonnés à leur sort. Ils ont subit l’exploitation par L’Angleterre, mais ils se sont tenu debout et à la suite de plusieurs luttes, négociations et ententes, ils ont récupéré graduellement leurs droits et ont finalement fondés le Canada que nous connaissons maintenant.
J’ai aussi trouvé que notre ancêtre Philippe Amyot Sieur de Villeneuve et son épouse Anne Convent avaient des origines aristocrates et j’ai pu reculer cinquante générations passées jusqu’au troisième siècle après Jésus-Christ. Parmi ces ancêtres il y a eu le Roi Dagobert, Clovis 1er Roi des Francs et son épouse Ste Clothilde, Charlemagne le Grand, Empereur d’Occident, le Roi Stephen d’Angleterre; des Rois de France, d’Angleterre, d’Écosse, des Saints et des Saintes, des Maires du palais en Austrasie et en Neustrie, des Croisés.
Oui nous sommes des gens modestes mais quelle famille et quelles origines.
Je suis membre de MyHeritage.fr depuis 18 mois et je trouve beaucoup d’avantages à ce site. J’apprécie particulièrement la facilité de fusionner les personnes qui sont à différents endroits sur le site ce qui permet de visualiser plus rapidement les interrelations familiales entre les différentes branches de nos ancêtres. J’aime aussi les différents outils que nous offre MyHeritage, comme les rapports généalogiques en français indiquant les ancêtres et les descendants, les rapports chronologiques, les différents graphiques, le livre généalogique, ils sont tous facile à utiliser et sont très visuels. Enfin j’aime utiliser les »Smart Matches » et les »Record Matches » ils m’ont permis de compléter beaucoup de fichiers de profil de personnes de notre arbre.
Dans MyHeritage notre arbre contient 6300 personnes dans 2568 familles sur 54 générations et j’ai pu compléter deux tableaux généalogiques de 10 générations, un pour la famille Normandeau et pour la famille Nolin, celle de mon épouse. J’ai pu ainsi constater que près de 400 de mes ancêtres sont arrivés en Nouvelle-France au 17ème siècle. J’ai aussi remarqué que la moitié est née en France et les autres sont nés au Canada.
Trente-six personnes sont membres de notre arbre familial dont la majorité est de la famille et ils ont pu ajouter leur grain de sel en inscrivant les noms de personnes de leur famille proche et en ajoutant des photos très utiles pour illustrer les rapports généalogiques.
Si j’ai des conseils à donner à ceux qui veulent connaître leur origine, c’est d’avoir de la persévérance et de l’assiduité dans leur recherche, et de la rigueur dans leur inscription. N’hésitez pas à vérifier vos recherches et à valider vos informations auprès d’autres sources, des erreurs peuvent vous amener sur des chemins qui seront difficiles à corriger. Et donnez-vous des objectifs précis pour éviter de butiner sur trop de sujets en même temps. Si vous en avez la possibilité, devenez membre de la société de généalogie de votre région pour profiter de l’expérience et des connaissances des autres chercheurs en généalogie.
Stéphane Eddy ABDOOL RASSOOL
6 avril 2014
Toutes mes félicitations Richard Normandeau, je suis le jeune généalogistes de 20 ans et moi aussi j’ai publié ma courte période de Généalogiste. Tout se que vous dîtes est vrai et suivez son conseille pour les débutants « il faut persévérer » et merci à MyHeritage et leurs partenaires pour les améliorations!