MyHeritage dans Paris Match : recourir à la généalogie pour restituer les oeuvres spoliées

MyHeritage dans Paris Match : recourir à la généalogie pour restituer les oeuvres spoliées

Cette semaine dans Paris Match, Guillaume de Morant, bien connu dans le monde de l’histoire familiale pour sa plume dans La Revue Française de Généalogie, signe un excellent article sur un thème ô combien sensible : la restitution des tableaux spoliés en France durant la Seconde Guerre mondiale.

En février dernier,  Gilad Japhet, fondateur et PDG de MyHeritage, et Guillaume de Morant se sont rencontrés à un congrès généalogique. C’est là que Gilad a raconté à Guillaume ses dernières recherches. Une quête qui lui tient particulièrement à coeur et que le dirigeant de MyHeritage accomplit de façon bénévole, par seul souci d’aider les autres.

L’histoire remonte plusieurs mois auparavant lorsque Gilad avait été contacté par Doreen Carjaval, correspondante américaine à Paris du New York Times. Désireuse de retrouver les possibles héritiers de quatre tableaux spoliés durant l’occupation allemande, elle s’adressa à Gilad pour réclamer son aide. Elle espérait obtenir de sa part quelques informations pour au moins un des tableaux. Gilad fit bien plus. À la surprise de la journaliste, il réussit très rapidement à localiser les héritiers des quatre tableaux.

Plus de 2000 œuvres d’art estampillées MNR (Musées nationaux récupération) sont exposées dans une cinquantaine de musées français, en attendant d’être restituées à leurs légitimes propriétaires. Près de 70 ans se sont écoulés depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Que font les pouvoirs publics français ? Si la CIVS (Commission pour l’Indemnisation des victimes de spoliations intervenues du fait des législations antisémites pendant l’Occupation) déclare être limitée par le manque de moyens juridiques, il n’en reste pas moins que les œuvres figurant sur la liste MNR peuvent être réclamées par les héritiers des propriétaires spoliés. Or il y a beaucoup d’héritiers qui s’ignorent.

C’est précisément le cas des personnes que Gilad, présenté comme un ‘nouveau Sherlock Holmes’ a identifiées si facilement. Grâce à son expérience personnelle en généalogie, combinée aux technologies et bases de données historiques de MyHeritage, il a permis à ces personnes de recouvrer un pan méconnu de leur histoire familiale.

Lisez ici l’article de Guillaume de Morant dans Paris Match pour savoir comment la généalogie peut réparer 70 ans d’injustice.