Le premier amour d’école

Le premier amour d’école
La vie est belle (1946).

La vie est belle (1946).

Hier nous avons évoqué la rentrée et les souvenirs du premier jour d’école. Pour ceux qui en ont !

Aujourd’hui nous voulons aborder le premier amour d’école.

Enfant, nous avons tous été amoureux d’un de nos camarades de classe.

Certains se souviennent toute leur vie de ce premier amour d’enfance, que cette flamme soit restée secrète ou qu’elle fût partagée. C’est le cas de mon collègue Javier qui vient de le raconter sur notre blog espagnol.

Alors honneur aujourd’hui à ces premiers amours vécus sur les bancs de l’école ! C’est l’occasion de vous souvenir et de nous raconter votre premier amour d’enfance ! Comment s’appelait votre amoureux/amoureuse ?

Commentaires

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  • Jordan Lamorlette

    4 septembre 2012

    Bonjour,

    En 1968 ou 1969, j’avais 6 ou 7 ans alors, c’était à Angoulême en Charente et elle s’appelait… Élisabeth ! Bien sûr elle était douce et ravissante. Puis je suis « hélas » parti à Toulouse…

    Très cordialement

    Jordan

  • E

    Elisabeth

    5 septembre 2012

    Elle avait un beau prénom en tout cas!
    Merci Jordan.

  • Lili.

    11 novembre 2012

    Il s’appelait David, il avait 16 ans, moi 13.

    Lui d’un milieu plutôt bourgeois et stable, moi d’un milieu ouvrier et … plutôt dur et très instable. J’étais sa première copine, lui n’était pas mon premier copain.

    Relation passionnée, sincère, tumultueuse et sulfureuse qui a duré plus ou moins 3 ans et demi.

    Et puis, étouffant sous de tels sentiments, et sous l’incompréhension mutuelle, je l’ai quitté, bien que je l’aimais encore mais je ne supportais plus ces vagues entre nous. C’était trop lourd pour mon jeune age et pour ma vie déjà bien compliquée, mon moral fragile et perturbé par lui, la vie, ma « famille » …
    Trop de sensibilité de part et d’autre, pas assez de maturité.

    5 ans plus tard, reprise de contact à distance ; de ma part.
    Je vis encore avec quelqu’un, mais la relation est sur la fin, rien ne va, je prévois déjà de changer de vie, je me dis que j’ai déjà assez perdu de temps.
    Lui, il est célibataire. Nous habitons loin l’un de l’autre, à des centaines de kilomètres ; nous ne pouvons pas nous voir, nous communiquons alors principalement par courrier, internet n’était pas encore aussi répandu.
    Il m’aime, je l’aime, mais blessé lui aussi par le passé, il préfère se tourner vers quelqu’un d’autre, il n’attend pas que je puisse déménager et repartir d’un bon pied. Gros coup dur, très dur.

    Je me dis que c’est foutu.

    Environ 10 ans plus tard, reprise de contact, de sa part. Il est marié, nous avons eu chacun un enfant de notre côté.
    Je vis seule avec mon enfant.
    Nous admettons que nous n’arrivons pas à rester sans nouvelles l’un de l’autre. Nous avons le même sentiment qu’il nous manque quelque chose : l’autre.
    Mais aussi le sentiment que cet autre nous fera encore souffrir.

    Cette fois, par le plus grand des hasards, nous habitons la même ville.
    Nous ne nous voyons qu’une seule fois, 2 heures platoniques et intrigantes. Mais encore une fois, voie sans issue.

    Il a peur de quitter sa petite routine, peur de moi. Moi je n’ai pas peur, je ne sais que trop à quel point tout cela est précieux, et le temps court.
    Je réagis comme je peux : bien, mal, tantôt compréhensive, désespérée, triste, joyeuse, énervée, tous les sentiments traversent mon corps et mon esprit.
    Nous communiquons rarement, par les moyens numériques de notre époque, durant un peu plus de 2 ans.

    Sa femme finit par se douter de quelque chose. Elle m’efface de tous ses contacts. Plus de nouvelles. Je n’essaie pas de le contacter, car je ne veux pas être la cause de problèmes dans son couple.

    Je me dis que c’est foutu.

    L’été prochain, 2013 … ça fera 20 ans que nous nous sommes connus.