7 professions qui ont disparu avec le temps

Avez-vous vu passer l’année ? Les choses changent si rapidement que le temps semble voler. Il en va de même pour les professions qui évoluent et s’éteignent au fil des ans.

Je me souviens que lorsque j’étais au lycée, je faisais quelques jobs étudiants pour avoir de l’argent de poche, et me payer un ordinateur portable. Je ne suis cependant pas certaine que ces petits boulots alors existent toujours.

Aujourd’hui, j’aimerais que l’on se souvienne de sept professions qui n’ont pas survécu au temps. Peut-être que vous ou un membre de votre famille en avez connu quelques unes. Nous adorerions connaître vos diverses expériences dans les commentaires ci-dessous !1. L’allumeur de réverbère.

C’était une profession réglementée (et salariée) en Europe. Au crépuscule, une personne circulait à travers les rues des grandes villes et allumait les lampes et les lanternes.

Au fil du temps et avec l’électricité cette profession a simplement disparu.

2. Le livreur de glaçons

Cette profession était très populaire avant la popularisation des réfrigérateurs électriques. Certaines maisons riches avaient leurs propres stocks d’aliments et ceux-ci avaient besoin d’être approvisionnés chaque semaine avec de la glace.

3. Les veuves pleureuses

Certaines femmes étaient embauchées pour pleurer « professionnellement » lors des enterrements. Cette tradition était très courante dans l’Egypte ancienne, dans certains pays de l’Est et dans les traditions funéraires grèques et romaines. Dans certaines cultures, comme par exemple au Monténégro, cette profession existe toujours.

4. Le marchand ambulant de poissons

Une profession typiquement portugaise : le marchand de poisson passait dans les rues avec un panier sur la tête, vendant le poisson du jour.

5.  Le colporteur

Ce voyageur commercialisait des produits vendus dans certains villages. Il faisait la joie de beaucoup de paysans qui recherchaient certains produits très spécifiques.

6. Le pianiste du cinéma

Cette personne était chargée de donner plus de vie aux films muets. Elle était l’accompagnement musical de scènes sans son que vous avez vus à l’écran. Le pianiste allemand Willy Sommerfield, décédé en 2007, à 103 ans, était le dernier de cette branche professionnelle. Il était un témoin oculaire du développement du cinéma et a participé à l’évolution des acteurs qui n’avaient jusqu’alors pas besoin de mémoriser leurs textes.

7. Le photographe ambulant

Ceux qui ont plus de 40 ans devraient se souvenir de ce professionnel. Il prenait des photos à la minute sur les places, les jardins et les expositions. Il enregistrait les moments spéciaux, prenait des portraits des familles, ou prenait des photos de documents tels que des photos 3×4 .

N’hésitez pas à partager dans les commentaires d’autres professions qui ont disparu avec le temps, et vos expériences personnelles !

Commentaires

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  • martine

    12 juin 2015

    mon grand-père maternelle était étalonnier, il avait un étalon boulonnais avec qui il allait dans les fermes pour que celui-ci puisse féconder les femelles il a dû arrêter ce métier entre 1945 et 1950

  • pitaval chantal

    13 juin 2015

    le remouleur, le patti, le livreur de charbon, l’arracheur de dents

  • Marion

    13 juin 2015

    Bonjour,
    Dans mon enfance -années 50- je voyais passer le vitrier et le rémouleur : c’était bien pratique’
    Évidemment dans notre 21e siècle, les bagnoles les klaxonneraient….

  • Bernardini

    13 juin 2015

    le souffleur au theätre… le vitrier ambulant…

  • filippi

    14 juin 2015

    c’etait mon enfance, c’etait la beauté du travail qui etait effectué, c’etait la FRANCE telle qu’on l’a aimée.

  • D Généville

    15 juin 2015

    Le photographe ambulant existe encore (plages, lieux touristiques, écoles …)

  • Denoueix

    15 juin 2015

    Je me souviens aussi du marchand de peaux de lapins, du vendeur ambulant de cacahuètes .

  • Ginette Gagné-Desautels

    16 juin 2015

    J’ai connu le livreur de charbon, le livreur de lait à la porte, le livreur de glace….. ah oui, le photographe ambulant aussi……quelle époque. Elle était belle cette époque durant ces années 1965 – 1971 années dont je me souviens très bien…..avant coussi-coussa………

  • Asteraceae

    17 juin 2015

    Ma mère (1915-1998) a longtemps confectionné des matelas pour les gens de son village (Allex, 26, France). Elle commençait par acheter la laine de mouton, la nettoyait à l’alcali, la cardait lorsque elle était bien propre et sèche (et qu’elle ne sentait plus!). Puis, elle taillait et cousait la toile. Mais le souvenir le plus significatif qu’il me reste de ce processus reste le moment par de la finition des «bourrelets». Ces boursoufflures des périmètres supérieurs et inférieurs du matelas le rendait solide et pratiquement indéformable, mais quel travail et quelle patience pour ce résultat. Je ne pense pas que ce métier existe de nos jours, mais qui sait… peut-être quelque part dans le monde ?

  • Roulin Pascal

    18 juin 2015

    Chez moi, en Suisse, je me souviens d’un grand alambic monté sur un char tiré par des chevaux et qui passait de fermes en fermes pour  » faire  » de l’alcool avec les fruits fermentés de l’année précédente . Nous appelions cela le  » diable  » C’était vers les années 50-65

  • Roulin Pascal

    18 juin 2015

    le vendeur en portes à portes de vacherin  » Mont d’Or  » Il s’arrangeait pour arriver toujours vers midi… juste à l’heure du repas. Vers les années 50.

  • Arbela

    22 juin 2015

    Un métier qui a duré une petite décennie , il me semble : dans les années 70 on trouvait dans les lieux publics des gens munis d’une machine qui composait des tableaux abstraits . Ils y mettaient des peintures variées et vroouum il en ressortait …un truc peu discret .

  • LARREY Marcelle

    12 juillet 2015

    En Lorraine dans mon village de Hettange-grande, le crémier ambulant qui remplissait bol de crème et cancoillotte…j’ai connu aussi le marchand de cacahouètes dans le bus, et j’adorais quand papa nous rapportait une assiette de nougat liquide….

  • MOLET Gisèle

    16 juillet 2015

    pour moi parisienne de naissance, je n’oublierai jamais les chevriers qui avec un petit troupeau venaient vendre leurs lait et fromages dans mon quartier, rue des Blancs-Manteaux (4 ème )on descendait avec le pot à lait, j’avais ‘4-5 ans, pourrait-on voir ça maintenant…..Il y avait aussi les rémouleurs, et les vitriers avec leurs vitres attachées sur le dos, ils s’annoncaient à grands cris!

  • Marie-Claude Sablé

    19 juillet 2015

    Je connais une jeune matelassière/tapissière, en Charente

  • BIETRY

    19 juillet 2015

    Il y avait aussi dans les années fin 40 début 50 les chanteurs des rues qui rentraient dans les cours d’immeubles et á qui on jetait des pièces enveloppées dans des bouts de papiers pour qu’ils puissent les trouver facilement. Bd Soult 75012.

  • Anne Gouttierre

    20 juillet 2015

    Ma grand-tante accompagnait, au piano, la projection des films muets dans sa petite ville. Ce n’ etait pas vraiment une profession, mais les films arrivaient sans accompagnement musical et necessitaient un musicien local.

  • Albert HUBERT

    23 juillet 2015

    Dans mon enfance ( je suis né en 1930 ) j’habitais un petit village du sud de la Belgique (La Gaume) qui porte un nom bien sympathique Lacuisine ( en un mot). Mon père avait une activité bien particulière: nous allions, enfants, chercher le lait de quelques petites fermes, il l’écrêmait et nous allions reporter ce lait écrêmé. Nous disposions pour cela d’une petite charrette.
    Dans ce village j’ai assisté plusieurs fois chez le charron à la construction complète d’une charrette en bois et chez le maréchal-ferrant à l’encerclage des roues en bois que le charron avait fabriquées.
    Ces métiers: ramassage du lait, charron, maréchal-ferrrant, marchand de peaux de lapins, de ferraille, rémouleur et peut-être d’autres encore ont disparu… quelle nostalgie!

  • nounours

    22 février 2017

    crieur de rue il disait les nouvelles aux gens qui ne savaient pas lire !! je suis ne en 1962 mais j’ai connu cela