Vos histoires : en hommage aux soldats de la Grande Guerre

Vos histoires : en hommage aux soldats de la Grande Guerre

Aujourd’hui, nous commémorons la fin de la Premiere Guerre mondiale, survenue avec l’armistice du 11 novembre 1918.

Soldats français lors d'une charge à la baïonnette.

Soldats français lors d'une charge à la baïonnette.

Vous avez été nombreux à nous envoyer un message pour commémorer vos ancêtres diaparus durant cette guerre et nous vous en remercions.

En voici quelques uns. Publier ces histoires signifie les préserver de l’oubli, afin que le souvenir de ces hommes qui ont donné leur vie pour leur patrie perdure.

François Clément

Mon arrière-arriere-grand-père appartenait au 87ème régiment d’Infanterie  de l’armée française. Originaire de Saint Quentin, dans Aisne, il a été tué le 2 octobre  1914 au Four de Paris, dans l’Argonne. Son décès a été enregistré dans le journal tenu par le commandant du régiment. Quelques pages avant, on peut lire qu’il avait été cité à l’ordre du régiment pour bravoure au combat.

Ses camarades  l’enterrèrent dans la forêt d’Argonne, et comme ils le dirent à mon arrière-arrière-grand-mère, ils marquèrent l’arbre près duquel il était enterré. La forêt d’Argonne fut détruite par les bombardements et le corps de mon arrière-arrière-grand-père, Louis Jules François, repose encore dans cette terre de l’Argonne.

Louis avait 33 ans, il laissa une veuve de 29 ans, Marthe, et deux enfants âgés de 7 (Yvonne, mon arrière-grand mère) et 5 ans.

Une tranchée britannique durant la bataille de la Somme, en juillet 1916 (John Warwick Brooke).

Une tranchée britannique durant la bataille de la Somme, en juillet 1916 (John Warwick Brooke).

Diana Burt

Mon grand-oncle Fred fut tué au combat en France en 1918, à l’âge de 38 ans. Il avait été touché à la poitrine. Son nom est inscrit sur un monument commémoratif en France. Il laissa une femme et 5 enfants.

Kim Lacey

Le frère aîné de mon grand-père, James Terry, fut tué dans la Somme à l’âge de 20 ans en 1916 et son nom est inscrit sur le Mémorial de Thiepval. Nous avons une photo de lui et une carte postale poignante qu’il envoya à sa soeur Anne depuis les tranchées. Je suis triste en pensant que comme beaucoup il n’eut pas le temps de vivre sa vie. Son frère Arthur fut tué au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Phyllis Boyes

Le frère de ma grand-mère, Mathew Goundry, a été tué à Ypres, pendant la Première Guerre mondiale. Il avait seulement 20ans.

Shanyn Coolen

Mon grand-oncle Edgar a été tué lors de la bataille de la crête de Vimy en avril 1917. C’était son troisième jour de guerre.

N’hésitez pas aujourd’hui aussi à nous laisser en commentaire le souvenir de vos soldats morts durant la Première Guerre mondiale.

Commentaires

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  • lavialle muriel née klotz

    12 novembre 2012

    j’ai retrouvé des infos sur ces membres de la famille qui sont morts des les 1ers mois de cette foutue guerre, grace à la généalogie avec les sites qui nous permettent les recherches, il y a un travail fabuleux de certaines personnes passionnées qui méritent notre respect, merci à eux! les miens, alsaciens etaient pas bien placés, il fallait y aller et ils ont eu ce courage, je retrouve leur noms aujourd’hui sur des monuments et des plaques, pensées pour eux, Basile et Charles Klotz

  • Séverine

    7 janvier 2013

    C’est en cherchant plus d’informations sur deux de mes arrières-grands-pères tués pendant la Grand Guerre que je me suis mise à la généalogie.
    Le premier, Henri « Constant » est mort le 24 août 1914 « tué à l’ennemi au combat de Tournai ». Sa tombe, comme celle de nombre de ses camarades, se trouve à la Nécropole de la Belle Motte, sur la commune d’Aiseau en Belgique, où chaque année un enfant de la commune, désigné comme « parrain », fleurit sa tombe. Il était soldat de 1ère classe au 3e Régiment de Dragons. Il est mort 3 semaines après son 27è anniversaire, laissant une veuve (tout juste enceinte de leur 2e enfant qui naîtra en février 1915) et un orphelin d’à peine 1 an, Constant (mon grand-père maternel).
    Le second s’appelait Joseph « Léon », et lorsqu’il est tombé près de Thiaumont (bataille de Verdun) à l’aube du 7 juillet 1916, il avait tout juste 30 ans. Il nous reste heureusement de lui plusieurs cartes postales et nombreuses lettres écrites du front à sa femme Marie. La dernière est datée du 6 juillet 1916, la veille de l’attaque vers la ligne allemande, où il a apparemment été cueilli par un obus ou une mine alors qu’il tentait de secourir des camarades tombés entre les deux lignes. Il était brancardier. Sa femme lui avait auparavant annoncé qu’elle était de nouveau enceinte, ayant perdu leur première fille en bas-âge. Ma grand-mère est née 5 mois après le décès de son pauvre père… Mes pensées vont vers eux chaque 11 novembre, ainsi qu’à l’anniversaire de leurs morts. Ils sont tous deux « Tombés pour la France » et je remercie le site du Ministère de la Défense, et en particulier le site « Mémoire des Hommes » pour les informations sur les soldats tombés pour la France.

    • E

      Elisabeth

      8 janvier 2013

      Merci Séverine d’avoir partagé avec nous l’histoire de vos deux arrière-grands-pères. Ils méritent en effet d’être rappelés à notre mémoire. Eux et tous les autres qui ont connu le même sort.