Généalogie : pourquoi les femmes sont plus difficiles à trouver

Généalogie : pourquoi les femmes sont plus difficiles à trouver

Pour diverses raisons, il est plus ardu de repérer nos ancêtres féminins.

Parmi ces raisons, nous pouvons mentionner que les femmes n’avaient pas le droit de vote ou de propriété de la terre, sans compter le changement du nom de famille après le mariage*.

Par conséquent, il y a moins de documents contenant des informations pertinentes, et il est plus difficile de trouver des liens entre les documents et les informations existantes avant le mariage.

Tout ceci ne facilite guère la localisation de nos ancêtres féminins et le reste de leurs familles élargies.

Aujourd’hui, dans la plupart des pays, les femmes jouissent des mêmes droits que les hommes. Par ailleurs, beaucoup de femmes gardent leur nom de jeune fille, ou créent avec leur conjoint, un nom de famille composé des deux noms de famille.

Ces changements sociaux facilitent certainement la recherche de nos ancêtres féminins.

Une des raisons qui font que nous aimons la généalogie est la difficulté de trouver de nouveaux membres de la famille. Et la joie lors d’une trouvaille !

Avez-vous eu du mal à trouver vos ancêtres féminins? Etes-vous en train de tenter d’en identifier certaines ? Avez-vous pu les trouver ? Quelles sont les ressources que vous avez utilisées pour surmonter un tel défi ?

Racontez-nous votre expérience dans les commentaires ci-dessous.

*MyHeritage vous permet de choisir le mode d’affichage des noms des femmes mariées.

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Commentaires

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  • Madina Touré

    23 août 2012

    C’est quelque chose que j’avais remarqué dans mes recherches et qui n’a jamais cessé de me triturer les méninges. Comment en Afrique où je vis, là où les femmes sont censées être les gardiennes de la tradition, les femmes sont-elles négligées dans la généalogie? Peut-on délibérément transmettre le savoir en occultant sa propre part? Certes, nos sociétés sont pour la plupart patrilinéaires, mais, s’il revient à la femme la fonction principale de gardienne, peut-on lui imposer de se soustraire à cette mémoire?
    Comment dans les sociétés occidentales les femmes se sont-elles fait oubliées dans la généalogie?
    En unissant nos réflexions, pourrons peut-être remédier à ce manquement

  • steward

    24 août 2012

    Je suis originaire des antilles française et de ce coté bien moins de problème pour retracer les femme. En effet hormis les colons et certains libres (esclave libre de couleur) les mariages n’étaient pas possible chez les esclaves et donc bien souvant seule la mère déclarée un nouveau né. Il y avait parfois plus tard reconnaissance par le père (d’ailleur bien souvent l’un des témoin lors de la déclaration de naissance etait le père) mais cel arrivé entre 2 et 10 ans après ou au moment du mariage si tel etait le cas et donc bien des enfants morts en bas ages ne portaient que le nom de la mère. Ce n’est qu’au début du siecle passé que les mariage ceux sont généralisés mais cette « tradition » de vivre en concubinage demeure forte avec ou pas reconnaissance par le père.

    Comme quoi même dans le même empire il y avait des différences sensibles.

  • Janine

    25 août 2012

    Je suis Belge et en Belgique, depuis toujours, la femme a gardé son nom de jeune fille dans l’administration, suivi éventuellement de la mention « épouse XXX ». Dans les documents moins officiels, on retrouve parfois aussi « Madame XXX, née (suivi du nom de jeune fille). Cela facilite grandement les recherches ! J’ai une famille assez dispersée dans le monde, non seulement actuellement, mais également mes ancêtres. Je constate en effet que dans la très grande majorité des pays, le nom de jeune fille disparaît complètement après le mariage (il est réellement perdu !). Et le comble c’est que, bien souvent, même après un divorce, la femme conserve le nom de son ex-époux jusqu’à son éventuel remariage ! J’ai reçu récemment un courrier d’une grand-tante divorcée depuis près de 40 ans, mais qui signe toujours du nom de son ex-mari… ! Dans les pays anglo-saxons cela semble la règle. Très très épineux pour les recherches. J’ai ainsi des actes de décès de femmes de ma famille où le nom de jeune n’est mentionné nulle part. Bref, bien souvent, si on n’a pas d’abord retrouvé le nom du mari, impossible de retrouver la trace de certains ancêtres féminins…

  • Madina Touré

    26 août 2012

    Contrairement à l’occident, en Afrique traditionnelle, la femme ne perd pas son nom de jeune fille après son mariage. Avec la colonisation cette conception est entrée dans l’administration, mais on emploie le terme Mme Untel née Untel. Ce qui permet de garder la traçabilité de la femme dans les registres d’état civil , à condition toutefois qu’ils soient bien conservés. L’Afrique traditionnelle donnait une place centrale à l’oralité: ce qui signifie que la généalogie était récitée et conservée oralement, ensuite transmise de génération en génération. Si la femme est gardienne des traditions de façon générale, le griot est le gardien de la généalogie de façon particulière. Cette mémoire est-elle sélective, privilégiant les hommes aux femmes? Quoiqu’il en soit, la place qui doit être celle de la femme dans la généalogie de sa famille n’est pas beaucoup respectée.