L’aventure généalogique de Max-Francis Dubsky, utilisateur français de MyHeritage

L’aventure généalogique de Max-Francis Dubsky, utilisateur français de MyHeritage

Cette semaine nous vous invitons à découvrir l’histoire familiale de Max-Francis Dubsky qui a accepté de nous raconter son aventure généalogique et que nous remercions chaleureusement.

Max-Francis est né à Paris en 1951. Après une carrière dans la gestion d’entreprise et dans l’informatique, il a pris sa retraite dans le Nord-Isère. Ses origines sont multiples, du côté maternel elles sont monégasques, niçoises et italiennes (de la Ligurie), du côté paternel viennoises (Autriche), tchèques et alsaciennes.

Il a reçu la généalogie en héritage : tout commença lorsqu’il récupéra quelques feuilles faites par son père sur leur généalogie ainsi que celles faites par sa marraine (qui était une cousine). ‘J’ai eu l’idée depuis que je suis à la retraite de faire la synthèse de ces documents et des photos pour faire plaisir à ma mère en écrivant un livre de famille. L’idée était aussi de pouvoir communiquer à mes enfants, nièces, et neveux, ces travaux pour qu’ils puissent y trouver leurs racines, déclare t-il.

Ayant travaillé à mettre en place des solutions informatiques, je ne pouvais pas concevoir la généalogie sans une application informatique. En 1998, j’ai donc prospecté via un moteur de recherche où j’ai trouvé à boire et à manger. Après avoir sélectionné une dizaine de produits, j’ai retenu MyHeritage car c’était le plus simple à installer et à utiliser.’

Débute alors pour Max-Francis une aventure qui est loin d’être finie.

‘Je suis donc parti de quelques feuilles qui remontaient du côté paternel sur 3 ou 4 générations et j’ai eu l’idée d’intégrer les membres de ma famille qui étaient enterrés dans le caveau familial, poursuit-il. Il y a mon père, ma grand-mère paternelle et ma grand-tante paternelle mais aussi d’autres personnes que je ne connaissais pas mais que j »ai intégrées à tout hasard.

Et le hasard à bien fait les choses : ces personnes étaient mes arrières grands-parents (les parents de ma grand-mère paternelle) et grâce aux Smart Matches j’ai découvert qu’elles étaient dans d’autres arbres généalogiques. Et la surprise : ma grand-mère était en fait originaire de Metz (ce que je ne savais pas) et sa famille de confession juive avait fait l’objet d’une thèse universitaire qui remontait jusqu’en 1125 et dont le deuxième membre rabbin de grande renommée n’est autre que Zerakhia Halevi Gerondi. J’avais commencé avec la solution gratuite de MyHéritage en me disant que je ne dépasserai pas 200 personnes et j’en suis à près de mille !’

Max-Francis a en effet multiplié les découvertes, au fil de ses recherches et de la construction de son arbre généalogique dans le logiciel Family Tree Builder, grâce notamment aux Smart Matches.

‘Dans le cadre de mes recherches, j’ai eu d’autres surprises : un ancien collègue m’avait dit qu’au Centre d’histoire de la résistance et de la déportation de Lyon, il avait trouvé deux personnes portant mon nom de famille. L’une était mon grand-père paternel mais j’ignorais qui était l’autre. J’ai donc écrit à ce musée qui m’a fait parvenir plusieurs informations dont le nom d’une personne qui a écrit un roman sur les personnes qui ont été enfermées au fort de Montluc à Lyon. Ce fut le cas de ma grand-mère paternelle qui a été libérée la veille du jour où elle aurait dû partir en camp de concentration. Sur le site de Yad Vashem, j’ai pu récupérer des documents sur mon grand-père mais également sur son cousin germain qui était indiqué comme demeurant dans un château, en réalité une grosse maison bourgeoise dans l’Eure. Cette information recoupait ce que m’avait dit mon père quelques jours avant sa mort. Il se trouve que ce lieu est à une petite heure de l’endroit où mon fils vit et lors d’une visite nous avons pu voir cette bâtisse qui fut d’ailleurs ensuite achetée par Yves Montant et Simone Signoret.

Lorsque j’étais enfant, je me souviens de deux photos qui étaient sur la table de nuit de mon père. Je ne savais pas étaient ces personnes. L’une représentait un lieutenant-colonel dont j’ai retrouvé la trace grâce à la base de la Légion d’Honneur où j’ai pu récupérer l’ensemble des documents de sa carrière militaire et l’autre représentait une aïeule décédée plus que centenaire au XIXème siècle et que j’ai pu identifier au cours de mes recherches.

Son arrière-arrière-grand-père, lieutenant-colonel et chevalier de la Légion d'Honneur

Son arrière-arrière-grand-père, lieutenant-colonel et chevalier de la Légion d'Honneur

Grâce à la généalogie, j’ai repris contact et échangé régulièrement avec mon cousin germain qui a 10 ans de plus que moi et qui a la même passion ; nous échangeons régulièrement des recherches et des informations. J’ai repris contact avec une cousine, elle aussi plus âgée que moi, chorégraphe, installée aux États-Unis. Mon cousin germain a retrouvé des cousins (les arrière-petits-enfants de la sœur de mon arrière-grand-père paternel) avec qui nous avons actuellement des échanges et qui ont croisé dans leur jeunesse des hommes illustres comme Albert Kahn, qui a légué à la ville de Paris un jardin où j’allais me promener quand j’étais enfant.’

L'aïeule centenaire (1758-1860)

L'aïeule centenaire (1758-1860)

Max-Francis insiste sur l’intérêt des Smart Matches qui lui ont permis de se reconnecter avec d’autres arbres et de remonter jusqu’en 1125 : ‘J’ai ainsi intégré 850 personnes réparties sur différents continents mais principalement en Europe et en France et quelques-unes sur le continent américain.’

Les conseils de Max-Francis sont simples mais essentiels: ‘partir des documents en possession de la famille, échanger avec les personnes vivantes, remonter progressivement à partir des documents d’état civil dont un certain nombre sont directement accessibles sur internet, valider les Smart Matches en étant prudent sur les comparaisons provenant de certains utilisateurs, rechercher sur d’autres bases internet comme des données militaires ou en tapant dans un moteur de recherche. C’est grâce à cette solution que j’ai pu retrouver la bibliographie de mon père qui était traducteur, et que j’ai pu retrouver dans une encyclopédie en ligne l’histoire d’un de mes premiers aïeux. Mais attention c’est une activité prenante et qui prend du temps. On se prend vite au jeu du détective, du documentaliste. Il faut vite s’organiser car l’on peut vite se perdre dans les informations, les documents, les fichiers et les tâches à faire.’

Pour finir nous ne pouvons que lui souhaiter bonne chance pour la suite de son aventure : ‘Je suis à la recherche de conseils pour pouvoir remonter mon arbre généalogique en République Tchèque et en Ligurie (Italie) et j’avoue que ne parlant pas les langues de ces deux pays et n’ayant pas les mêmes outils qu’en France c’est pour le moment des voies sans issue.’  Si vous avez des conseils à ce sujet, n’hésitez pas à les écrire dans les commentaires ci-dessous. Et qui sait, d’autres Smart Matches conduiront peut-être Max-Francis sur de nouvelles pistes.

Commentaires

L'adresse e-mail reste privée et ne sera pas affichée.

  • Godart Marie-Josee

    11 juillet 2012

    Magnifique reportage et quel bonheur pour vous de retrouver la trace de ces illustres personnes! Bonne continuation, mgodart1

  • DM

    DUBSKY Max-Francis

    11 juillet 2012

    Je tenais à remercier mon cousin germain Serge qui a été le principal contributeur aux travaux que nous avons fait pour constituer notre généalogie commune. Encore merci

  • Alister

    12 juillet 2012

    C’est un très beau parcours que vous avez monsieur Dubsky, bravo à vous. J’espère un jour arriver aussi loin que vous dans mes recherches. Et je suis en admiration devant cette dame centenaire, je trouve la photo magnifique !

    Madame Godart, j’admire beaucoup les détails que vous avez réussi à obtenir sur la vie de vos ancêtres ! C’est quelque chose qui me pose beaucoup de difficulté dès que je m’éloigne de mes arrière (ou arrière-arrière )-grand parents ( quelques exceptions près ). J’espère un jour arriver à réunir autant d’informations sur certains d’entre eux !

    A. Aldridge

  • G. Dubsky

    4 août 2012

    Bonjour Max, très beau reportage, j’espère que les renseignements fournis te permettrons d’avancer.